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La consommation de l’eau du fleuve de la Falémé par des habitants des localités riveraines semble être à l’origine de l’épidémie de choléra dans certains villages du cercle de Kayes.

Pour permettre une meilleure maîtrise de l’épidémie, la direction régionale de l’hydraulique de Kayes a décidé de jouer sa partition : en approvisionnant correctement les populations en eau potable.

Ainsi, trois équipes de techniciens ont été formées pour dépanner les forages existants dans les communes infectées. Cinq forages ont été équipés dans la commune de Tafacirga dans le cadre du Pnir.

Des camions-citernes ont été également envoyés dans les villages où il n’existe ni puits, ni forage pour des besoins d’eau potable.

Des actions à court et moyen termes sont prévues dans le village de Tafacirga, selon le directeur régional de l’hydraulique, Alassane Bocoum.

Deux forages, assure-t-il, seront équipés dans les tous prochains jours.

Il est prévu de réaliser d’autres forages après l’hivernage.
Répondant à l’accusation de certaines personnes sur le manque d’entretien des pompes avant l’épidémie, M. Bocoum dira que la maintenance des forages ne relève plus de l’Etat depuis 1982.

« Après la réalisation d’un forage par un projet ou par l’Etat, il revient à la communauté de s’occuper de l’entretien », a-t-il souligné.

Il a lancé un appel présent aux populations pour la constitution des caisses de gestion pour la réparation des forages.

Amadou Sidibé
(envoyé spécial)

08 juillet 2005