La cérémonie de clôture a été placée sous la présidence de Sékou Abba Cissé chef de cabinet du ministère de l’élevage et de la pêche.
Directeurs régionaux des services rattachés du département ministériel, et experts et spécialistes des questions d’élevage et de pêche, étaient présents à la session.
L’élevage et la pêche, occupent une place importante dans notre Produit Intérieur Brut (PIB) et dans l’équilibre de notre balance des paiements.
Après l’or et le coton, l’élevage vient en troisième position pour les produits d’exportation du Mali.
Le Mali est premier en matière d’élevage dans la sous-région.
12% des produits d’exportation de notre pays, proviennent de l’élevage.
Par rapport au secteur de la pêche, le Mali malgré sa continentalité, a deux grands fleuves Le Sénégal et le Niger, qui le traversent respectivement sur 700 km et 1700 km.
Annuellement, la production de poissons d’eau douce se situe entre 100.000 et 120.000 tonnes.
La vallée du Niger, longue de 400 km et large de 90 km, est considérée comme l’une des plus vastes zones humides au monde.
Répondre à la détermination des autorités à lutter contre les maladies animales entravant le développement de médicaments et de contrôle de qualité des produits d’origine animale sera possible, grâce à ces nouvelles structures.
Pour Mohamed Habib N’Diaye, directeur régional de la production animale et des industries de Mopti, c’est un très grand pas qui vient d’être franchi pour un véritable développement de l’élevage et de la pêche.
La création de ces directions prouve la volonté des autorités de notre pays, d’améliorer la mise en place de services nationaux qui s’attelleront à la promotion et au développement harmonieux des sous-secteurs élevage et pêche.
22 août 2005