La vocation de cette Agence est d’appuyer, soutenir et développer l’entreprenariat dans le domaine de la culture et des arts. Ce qui permettra de professionnaliser ce secteur dont les retombées financières et sociales sur l’économie nationale sont très importantes.
En effet, pendant une journée, les spécialistes, experts et entrepreneurs culturels ont échangé pour améliorer les propositions des modules du programme de formation des entreprises culturelles. Il s’agit de six modules.
Le premier module est axé sur l’administration de la culture, vue d’ensemble sur les entreprises et les industries culturelles.
Le module 2 est basé sur les principes de management en milieu culturel, profil diffuseur et profil producteur.
Le module 3 s’articule sur le projet artistique, l’étude du marché, l’identification des ressources et la notion de développement à court, moyen et long termes. Sans oublier le courant de management.
La diffusion et le développement de marchés consacrent le module 4. Qui est axé sur le développement des marchés, le marketing et la communication culturelle.
Le processus contractuel, les droits d’auteurs constituent le module 5.
Ce module a comme grandes lignes : la gestion des droits, la production phonographique, la production audiovisuelle, l’édition musicale et la lutte contre la piraterie.
Enfin, le module 6 est basé sur l’informatique comme le logiciel Excel pour la gestion de la billetterie, les bases de données. Le file maker pour la gestion des contrats et photoshop pour le traitement de l’image et le graphisme.
Le Coordinateur de l’Agence pour la promotion des entreprises culturelles, Idrissa Ly estime que ce projet de formation est destiné aux gestionnaires et techniciens culturels. Il est prévu une grande politique de formation notamment dans le montage des projets, la recherche de financements.
L’une des préoccupations des acteurs culturels était de savoir s’il n’aura pas de risque de conflit entre l’Agence et le Programme de Soutien aux Initiatives Culturelles.
Idrissa Ly dira qu’il n’y aura pas de problèmes entre ces structures. Puisque les orientations et domaines d’intervention du PSIC sont précisés tandis que l’Agence peut accompagner tous les acteurs culturels.
Pour ce faire, l’Agence a comme partenaire certains ministères notamment ceux de l’Artisanat et Tourisme, de la promotion des Investissements etc. Et le ministère de la Culture contribue à hauteur de 100 millions de FCFA.
Notons que la cérémonie était présidée par le Chef de Cabinet du ministère de la Culture, Mohamed Ag Akératane.
Alou B HAIDARA
07 mars 2006.