Abou Sow gouverneur de la région de Ségou, Félix Dakouo directeur national de la conservation de la nature, Ibrahima Doumbia directeur de l’assainissement, du contrôle de la pollution des nuisances, ainsi qu’une foule nombreuse étaient présents à la cérémonie.
Situé à 47 km de Ségou, au cœur d’un massif forestier érigé en forêt classée depuis 1948, le village de Djoforongo, fait partie de la commune rurale de Baraouli.
A cheval entre les communes de Ségou et Baraouli, la forêt classée de Djoforongo couvre une superficie de 10.000 hectares, et longe la route bitumée Ségou-Bamako sur environ 19 km, de Zambougou à Tigui.
Savanes arborée, arbustive et forêt claire, constituent la flore de cette forêt.
Quant à la faune, elle est très pauvre, mais quelques lièvres, pintades sauvages, facolins et chacals y vivent.
Aujourd’hui, cette forêt est totalement dégradée à cause de l’exploitation anarchique du bois, le surpâturage, les feux de brousse, et le braconnage, perpétrés par l’homme.
C’est pour cela que Djoforongo a été choisie cette année, pour abriter la présente campagne de reboisement.
Après leur accueil, la délégation ministérielle a été conduite sur une aire de 2 hectares où 250 pieds de caïlcédrats, néré et baobabs seront plantés.
A la mi-journée, la délégation ministérielle s’est rendue dans la commune rurale de Péléngana, au village de Banankoro, où le ministre de l’environnement a exhorté les populations à préserver notre environnement, qui reste la vraie expression des droits de l’homme, selon lui.
Remise de prix aux trois meilleurs planteurs d’arbres de la région de Ségou a eu lieu à Banankoro.
Chaque année, une commission nationale fixe la valeur des prix qui est uniforme pour toutes les régions.
Emmanuel Koné du cercle de Tominian qui a garni 5 hectares en plantant 3125 pieds d’eucalyptus a reçu le premier prix.
Le deuxième prix est revenu à Youssouf Coulibaly de la mairie de Sébougou qui a planté 3000 pieds de caïlcédrats sur une surface de 2,70 hectares.
Le troisième prix a été remporté par Daouda Diarra du cercle de Nioro, avec 1500 pieds d’eucalyptus sur une surface de 2,40 hectares.
12 juillet 2005