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Le phénomène de moto-cross prend de l’ampleur dans notre capitale, surtout en cette période de vacances. C’est le jeu favori des jeunes garçons et souvent même de certains adultes. Si dans le temps, la scène se déroulait sur des espaces isolés, maintenant, les organisateurs n’hésitent pas à occuper les voies publiques telle que la chaussée de l’Avenue de l’OUA. Les agents de la circulation routière ne peuvent-ils pas sévir?

Ce jeu est réputé très dangereux et surtout trop risqué. Il doit être organisé sur des terrains libres et à défaut sur des voies moins fréquentées.

C’était le cas pour ceux qui se donnaient rendez-vous à l’ACI 2000 et aussi à Sotuba. Et en cas de chute tant pis pour eux.

Mais, ce qui est inquiétant, c’est quand certaines personnes se permettent de le faire sur certaines voies telles que l’Avenue de l’OUA. Cela n’est pas normal.

Pire, la scène se déroule devant les yeux impuissants de certains agents en charge de la réglementer la circulation. Pourtant, en cas d’accident, ils sont les premiers appelés à porter secours.

Doit-on laisser les moto-cross à semer le désordre et mettre la vie des autres usagers en danger ?

Mamadi TOUNKARA

14 août 2007.