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L’Union européenne vient d’accorder à notre pays, un appui financier d’un montant global de 28 milliards Fcfa au titre du 10è FED.La coopération entre notre pays et l’Union européenne prend du volume et se diversifie d’année en année. Les deux parties viennent d’imprimer une nouvelle dynamique à cette coopération avec la signature vendredi de quatre conventions.

jpg_mali-ue.jpg Ces accords sont relatifs au financement des Programmes d’appui à la consolidation technique et institutionnelle de l’Office du Niger, à l’appui au secteur privé, à la sécurité alimentaire et à l’ordonnateur national du Fonds européen de développement (FED).

Les conventions ont été signées par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Moctar Ouane, et le chef de la Délégation de l’Union européenne dans notre pays, Giacomo Durazzo. La cérémonie de signature s’est déroulée dans la salle de banquet du palais de Koulouba en présence du président de la République, Amadou Toumani Touré.

Le Premier ministre Modibo Sidibé, des membres du gouvernement ainsi que des représentants de la diplomatie européenne accréditée dans notre pays, étaient également présents. Par ces quatre conventions, l’Union européenne apporte à notre pays un appui financier d’un montant global de 28 milliards Fcfa au titre du 10è FED. Ces fonds serviront à l’exécution de quatre programmes majeurs de secteurs clés de l’économie nationale, notamment l’agriculture, le secteur privé, la sécurité alimentaire et l’appui institutionnel de l’ordonnateur national du FED.

Totalisant 19,6 milliards Fcfa, la première convention bénéficie au Programme d’appui à la mise en œuvre du contrat-plan de l’Office du Niger. Ce programme appuie la mise en œuvre de la politique de développement de la zone Office du Niger pour permettre ainsi un accroissement de la production agricole dans le respect du développement durable.

Son exécution permettra d’accroître les capacités de production de riz de l’Office du Niger et aidera notre pays à atteindre une production d’un million de tonnes de riz paddy d’ici 2012 afin de couvrir environ 60% des besoins nationaux de consommation de riz.

Moctar Ouane soulignera à ce propos l’extension des superficies aménagées de 2 500 ha et le creusement de 40 km de réseau de drainage des eaux, l’amélioration de la maîtrise technique et financière de l’entretien des réseaux, de la gestion de l’eau et du foncier dans la zone ON.

Plus de 26 Milliards FCFA.

Le programme bénéficiera d’un appui budgétaire sectoriel direct avec trois tranches fixes et deux tranches variables dont les décaissements sont liés au respect de conditions spécifiques et d’indicateurs de performance convenus dans l’arrangement-cadre spécifique État/PTF. La seconde convention concerne le Programme d’appui au secteur privé (PASP). Avec un peu plus de 3 milliards Fcfa, ce programme s’attache à améliorer la compétitivité et la qualité des produits des PME-TPE maliennes.

Ce financement constitue un appui concret dans le cadre de l’accompagnement de la mise en œuvre de l’Accord de partenariat économique (APE) entre l’Afrique de l’Ouest et l’Union européenne. La mise en œuvre de ce programme s’effectue sous la forme d’un cofinancement avec l’Agence française de développement (AFD) et la Banque mondiale, dont les contributions s’élèvent respectivement à 4,8 et 1,4 milliards Fcfa.

Ce projet va permettre d’accroître durablement la contribution du secteur privé à la croissance économique. Il aidera les entreprises maliennes à tirer le meilleur parti des opportunités qu’offriront l’APE et l’intégration régionale, tout en améliorant la compétitivité et la qualité des produits des entreprises maliennes et la création d’emplois dans des secteurs modernes et non formels, a analysé Moctar Ouane.

Cinquième du genre, la convention relative au Programme d’appui à la sécurité alimentaire au Mali phase 5 (PASA 5) porte sur un financement de 3,2 milliards Fcfa. Ce programme succède et complète d’autres initiatives européennes sur le même objet. Il vise à réduire l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans des zones d’interventions ciblées par des actions de proximité au bénéfice des populations les plus vulnérables, particulièrement les femmes et les enfants.

Cet appui de l’UE fait écho aux efforts consentis par notre pays ces dernières années en matière de lutte contre l’insécurité alimentaire. Ceux-ci se sont manifestés à travers l’adoption en 2002 d’une stratégie nationale de prise en charge des préoccupations majeures liées aux différents facteurs endogènes et exogènes dues à la mauvaise exploitation des ressources naturelles, aux difficultés d’approvisionnement et la variabilité du prix des denrées de base, à la faible diversification des sources de revenus, à l’insuffisance et à une mauvaise diffusion de l’information, mais aussi et surtout à l’irrégularité de la pluviométrie et aux problèmes phyto et zoo-sanitaires.

La dernière convention signée entre notre pays et l’UE est destinée à financer le Programme d’appui à l’ordonnateur national du FED. Ce programme reçoit une enveloppe de 1,3 milliard Fcfa.

Ces fonds aideront la cellule chargée de la gestion et de la mise en œuvre des projets FED de renforcer ses capacités de gestion et de suivi de l’aide communautaire, notamment celle des interventions liées à la sécurité alimentaire.

Le ministre Ouane précisera à ce propos que le programme contribuera à la consolidation des services de l’Ordonnateur national afin de lui permettre de continuer d’assumer pleinement ses fonctions de pilotage de la stratégie de coopération et du programme indicatif national.

Le chef de la délégation de l’UE s’est félicité de l’exemplarité de coopération entre notre pays et l’Europe. « La signature de ces quatre programmes qui intervient durant cette année de célébration du cinquantenaire de l’indépendance du pays, constitue la meilleure preuve de l’excellent partenariat existant entre l’UE et le Mali », a estimé Giacomo Durazzo, avant de promettre de prochains appuis.

Avec ces nouveaux appuis, l’intervention de l’UE en faveur de notre pays représente une enveloppe de plus de 236 milliards Fcfa, soit un taux d’engagement de 81% sur le 10è FED en deux ans. Le Mali se place ainsi au premier rang des pays bénéficiant de l’aide de l’UE.

Lassine Diarra

L’Essor du 19 Avril 2010.

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Crise économique mondiale : Le Mali reçoit 28 milliards de FCFA de l’UE pour minimiser les effets

Dans le cadre du 10ème Fonds européen de développement (FED), en vue d’atténuer les effets de la crise économique par l’accélération de la croissance et la réduction de la pauvreté, l’Union européenne a décidé de financer, pour 28 milliards de FCFA, quatre programmes d’appui au Mali. Cela a été matérialisé le 16 avril 2010, à Koulouba, par la signature de quatre conventions.

Moctar Ouane, ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale et Giacomo Durazzo, Chef de délégation de l’Union européenne, sous les yeux vigilants du Président ATT, ont signé le 16 avril 2010 quatre conventions de financement d’un montant de 28 milliards de FCFA.

Giacomo Durazzo a indiqué que le but recherché est d’appuyer les efforts d’accélération de la croissance et de réduire la vulnérabilité des populations et permettra en partie d’atténuer les effets de la crise économique et financière mondiale.

« L’accélération de la croissance au Mali passera nécessairement par le développement du secteur agricole et du secteur privé en général », a-t-il déclaré. Pour le développement de ces secteurs, l’Union européenne vient de décider de financer quatre programmes d’un montant global de 28 milliards de FCFA.

Ce sont : le Programme d’appui à la mise en œuvre du contrat plan de l’office du Niger (PAMOCT-ON), le Programme d’appui au secteur privé (PASP), le Programme d’appui à la sécurité alimentaire au Mali (PASA 5) et le Programme d’appui à l’ordonnateur national du FED.

Il a révélé que le PAMOCT-ON, dont l’objectif est d’appuyer la mise en œuvre de la politique de développement de la zone Office du Niger, bénéficie de 19, 678 milliards de FCFA pour permettre un accroissement de la production agricole dans le respect du développement durable.

Le chef de la délégation de l’Union européenne a indiqué que le programme d’appui au secteur privé (PASP), d’un montant de 3, 279 milliards de FCFA, vise à améliorer la compétitivité et la qualité des produits des PME-TPE maliennes. « Il constitue un appui concret dans le cadre de l’accompagnement de la mise en œuvre de l’APE entre l’Afrique de l’ouest et l’Union européenne », a-t-il déclaré.

En ce qui concerne le PASA 5, il dira qu’il a bénéficié d’une enveloppe de 3, 279 milliards de FCFA et vise à réduire l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans des zones d’interventions ciblées par des actions de proximité au bénéfice des populations les plus vulnérables, notamment les femmes et les enfants.

Enfin, il a indiqué que le programme d’appui à l’ordonnateur national du FED, d’un montant de 1, 311 milliards de FCFA, va permettre à la cellule chargée de la gestion et de la mise en œuvre des projets FED de renforcer ses capacités de gestion et de suivi de l’aide communautaire, en particulier celle des interventions liées à la sécurité alimentaire.

Pour sa part, Moctar Ouane, ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, a noté que le montant cumulé des quatre conventions de financement, ajoutés à ceux signés le 18 mars 2009 au titre du programme indicatif national, s’élèvent à 236 013 328 600 FCFA.

Il dira que cela représente un taux d’engagement du 10ème FED de 81% en deux ans. Selon lui, ce résultat constitue une performance honorable pour le Mali qui occupe, pour la période 2008-2013, le premier rang des pays ACP bénéficiaires de l’aide de l’UE.

Assane Koné

Le Républicain du 19 Avril 2010.