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Vendredi, la visite de 24 heures dans notre pays, du secrétaire d’État espagnol aux affaires étrangères, Bernadino Léon Gross, a pris fin.

Durant sa visite, Mr Gross, a eu une séance de travail avec Moctar Ouane, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.

Etaient également présents, le colonel Sadio Gassama ministre de la Sécurité intérieure et de la Protection civile, Mohamed Salia Sokhona ambassadeur du Mali en France, conseillers des ministères des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine, de l’Administration territoriale et des collectivités territoriales, de l’Agriculture, de l’Économie et des Finances, de l’Emploi et de la Formation profession, et de la Justice.

Pendant longtemps, relations entre nos deux pays sont restées cantonnées dans le domaine de l’enseignement de la langue espagnole dans nos lycées comme 2è langue.

Entre le Mali et l’Espagne, il n’existe qu’un seul accord, signé le 5 novembre 1990 à Madrid. Il est relatif au transport aérien.

Dans le cadre des accords UE-ACP et dans le cadre général de l’OMC, nos deux pays entretiennent des relations commerciales.

Opérateurs économiques maliens ont participé à plusieurs foires de la ville de Las Palmas.
Egalement, dans le cadre de la coopération culturelle, l’Espagne a financé la construction du Centre Père Michel de Niaréla qui est axé sur la formation professionnelle en mécanique auto et en électricité.

Cependant, en février 2005, avec la visite en Espagne de Moctar Ouane et celles effectuées au Mali par le secrétaire d’État espagnol aux affaires étrangères et par le ministre des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, en juillet et décembre 2005, et avec la régularisation de 8000 maliens vivant en Espagne, un regain de dynamisme a été insufflé à nos relations, posant ainsi de nouveaux jalons pour la coopération hispano-malienne.

Cette régularisation reste le fruit d’un accord relatif à la gestion des travailleurs migrants, suite à la visite dans notre pays de l’ambassadeur d’Espagne en Mauritanie, du 20 au 22 janvier 2003.

Quant à l’Espagne, elle a aussi souhaité l’installation d’un d’échange d’information entre les services de police des deux États.

En ce qui concerne l’agriculture, l’élevage, la pêche, des accords sont au stade de finalisation.

Par contre, l’aide publique au développement de l’Espagne ne cesse de diminuer depuis 1995, chose qui ne l’a pas empêché de financer pour un montant estimé à 837,8 millions Fcfa en 2002, le projet « Conservation et développement soutenable dans la zone Ramsar du lac Débo, du Walado Débo et du Delta inférieur du fleuve Niger ».

De même, le gouvernement espagnol est disposé à apporter un appui de 3,2 milliards de Fcfa à la réhabilitation des hôpitaux de la capitale.
Quant au secrétaire d’État espagnol, lui, a estimé que les deux pays viennent d’écrire une nouvelle page d’une coopération qui s’annonce fructueuse et bénéfique.

Révélation a été faite par Mr Bernadino Léon Gross, que le gouvernement espagnol avait décidé d’élever le Mali au rang de pays prioritaire cette année.

Pour le ministre Moctar Ouane, la rencontre de vendredi traduisait la volonté politique qui anime les autorités des deux pays à conférer à notre coopération un cachet particulier.

Révélation a été faite par le ministre des affaires étrangères, que notre pays, est en train de parachever les conditions d’ouverture d’une ambassade d’Espagne dans notre pays.

26 juin 2006.