A l’issue de la visite de travail qu’elle a effectuée au Mali du 16 au 23 août, le Synter du Burkina Faso et la Fen, des syndicats d’enseignants, ont décidé de formaliser leur coopération à travers une convention.
Les échanges entre les deux syndicats ont porté sur des thèmes variés comme la contractualisation dans l’éducation, l’état de la syndicalisation dans le systèmes éducatifs malien et burkinabé, les réformes mises en œuvre, l’unité dans l’action…
Les deux syndicats ont touché du doigt les problèmes sociaux et professionnels des enseignants liés à l’application des Pas qui, d’après eux, se sont mués en CSLP.
La lutte syndicale contre la contractualisation et surtout la nécessité de l’amplifier au niveau national et au-delà eu égard à la nature commune des problèmes que vivent les travailleurs des deux pays a figuré en bonne place des échanges, tout comme les libertés démocratiques.
Sur ce dernier point, la Fen et Synter dénoncent l’incarcération de Kassoum Minta professeur au Lycée Nanaissa Santara. Selon les deux syndicats, « cette interpellation par le procureur de la République est non seulement une intervention de la justice dans la gestion d’une affaire pédagogique mais aussi une atteinte à la souveraineté de l’administration scolaire ».
Au cours de leur séjour, les syndicalistes burkinabés se sont aussi imprégnés des conditions de vie de la population malienne et ont rendu des visites de courtoisie à la CSTM, à l’UNTM, au Snec et à certaines autorités de l’Education nationale.
D. K.
24 août 2007.