Dans son intervention, le président de l’Association
des municipalités du Mali Abdel Kader Sidibé dira que
le Mali avec ses 703 communes, ses 43 cercles et ses 8
régions, nourrit des ambitions.
Selon lui, si tous les
élus utilisent la notion de coopération décentralisée,
il est bon de s’interroger sur le contenu qu’ils lui
donnent.
En parlant de l’évolution qu’à connue
l’internet et les nouveaux moyens de communication, il
a expliqué que ce sont des choses auxquelles tous les
élus aspirent. A cet égard, il a informé ses pairs des
mesures et propositions prises en la matière.
Le guide de la coopération décentralisée est un
document qui explicite le contexte de la
décentralisation et de la coopération décentralisée
sera, selon le représentant de la coopération
française au Mali, un support majeur pour appuyer le
prochain forum qui doit se tenir dans les mois à venir
ici à Bamako.
Le secrétaire général du ministre de l’Administraiton
Territoriale et des Collectivités Locales Mamadou
Seydou Traoré a, au nom du ministre, salué la tenue de
cet atelier et remercié les participants.
Selon lui,
l’atelier devra permettre à l’ensemble des acteurs
maliens et à leurs partenaires étrangers de définir et
de partager les principaux objectifs et orientations
de cette forme de coopération.
C’est pourquoi
dira-t-il, le département convie les participants en
tant qu’acteurs du processus de décentralisation pour
échanger et nourrir la réflexion sur la vie des
collectivités maliennes.
Le secrétaire général du
ministre de l’Administration Territoriale et des
Collectivités Locales a, en effet, déclaré que nos
collectivités territoriales s’affirment de plus en
plus comme des acteurs clés du développement régional
et local.
La coopération entre elles et leurs
homologues du reste du monde revêt pour le
gouvernement une dimension stratégique, a-t-il fait
savoir.
Il s’agit donc pour nous maintenant, a-t-il
indiqué, de faire de cette forme de partenariat un
levier qui puisse amener l’ensemble des forces vives
d’une collectivité territoriale malienne à participer
effectivement à la dynamique de développement de leur
territoire.
Les initiatives en matière de coopération
décentralisée, selon M. Traoré, concourent chaque jour
à approfrondir et à renforcer les échanges entre
collectivités maliennes et étrangères depuis la mise
en oeuvre de la décentralisation dans notre pays avant
d’ajouter que le combat pour la démocratie au
quotidien, un développement durable, la lutte contre
la pauvreté, l’éducation, la santé, la formation
demandent toujours plus d’imagination et de moyens.
Le Mali qui a inscrit cette coopération au nombre de
ses priorités a accompli certaines actions qui ont été
citées par le secrétaire général.
Aussi, il a exhorté les participants à cet atelier à
plus d’efforts avant de les rassurer de toute
l’importance que le département accordera aux
résultats de leurs travaux.
Laya DIARRA
1er juillet 2005