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L’audience avec Farhat Cheour traduit la volonté commune de dynamiser davantage les relations tuniso-maliennes qui connaissent sous la conduite des dirigeants des deux pays, un bond qualitatif notamment dans les domaines du partenariat, des échanges commerciaux, de la coopération technique, de la formation professionnelle et surtout de l’enseignement supérieur.

Si les deux pays tissent de bonnes relations dans ces domaines, force est de reconnaître, que beaucoup reste à faire sur le plan culturel. C’est pourquoi, Son Excellence Farhat veut coûte que coûte redynamiser les relations culturelles entre les deux pays.

Pour ce faire, une semaine du film tunisien sera organisée à Bamako d’ici la fin de l’année plus précisément pendant la dernière quinzaine du mois de décembre.

Cette idée est venue du ministre de la Culture tunisien qui souhaiterait que cette activité puisse se tenir tous les deux ans au Mali et vice versa.

Cette initiative a été appréciée par Souleymane Cissé qui a eu à travailler avec beaucoup de cinéastes tunisiens. C’est pourquoi, il n’a pas tardé à donner son accord à son Excellence Farhat pour l’organisation de cette semaine.

Et le projet de programme sera élaboré le plus tôt possible pour que cette première expérience puisse être une grande réussite.

Pendant deux à trois jours, le public malien va découvrir cinq courts métrages et cinq longs métrages. Il s’agit de « Stombali » de Naoufel Sahed Ettabaï, « Visa » de Ibrahim Elletaïef, « De Carthage à Kaïrouan » de Hamida Ben Ammar, « Casting pour un mariage » de Fares Nainei, « La Médina ma mémoire » de Fatmaa Skandarani pour les courts métrages. Les longs métrages sont : « Le silence des palais » de Moufida Tletli, « Marionnettes d’argile  » de Nouri Bouzid, « La sieste des Grenadines » de Mahmoud Ben Mahmoud et « Boîte d’émerveillement » de Radha Behi.

Souleymane Cissé, convaincu, a suggéré à son Excellence Farhat de faire la projection des films en plein air, même si la cérémonie de lancement se fera soit au Centre Culturel Français, soit au Cinéma Babemba.

Il a ensuite demandé à l’Ambassadeur, si certains prêcheurs tunisiens peuvent participer à un festival de l’UCECAO qui se tiendra en novembre à Niamyna, un village situé à 160 km de Bamako.

Cette rencontre, comme dira Souleymane Cissé, regroupera tous les grands prêcheurs de cette localité. C’est donc l’occasion pour ceux-ci et leurs homologues de Tunisie de faire connaissance.

A l’Ambassade de France, Souleymane Cissé et Nicolas Normand ont parlé de cette rencontre de Niamina et du festival Beaune To Bamako prévu dans notre capitale du 24 au 25 février 2006.

Alou B HAIDARA

12 octobre 2005.