Partager

controleur.jpgL’imposant bâtiment a été inauguré vendredi en fin d’après-midi. La cérémonie était présidée par le Premier ministre, Ousmane Issoufi Maïga et s’est déroulée dans une bonne ambiance.

La joie des contrôleurs et la satisfaction du chef du gouvernement étaient palpables. Et la raison est simple : les contrôleurs seront désormais réunis dans un cadre conviviale pour accomplir leur importante et délicate mission.

D’autre part, le gouverneur du district de Bamako, Ibrahima Féfé Koné et les élus de la Commune IV avaient leur propre raison de se réjouir : le nouveau bâtiment est un joyau de plus à l’ACI 2000 qui est en passe de devenir la vitrine de la capitale.

Le Contrôle général des services publics est l’une des plus veilles structures de notre pays. Sa création remonte à la période coloniale quand le service était appelé « Inspection générale des affaires administratives du Soudan français« .

Par la suite, la structure a connu diverses mutations en fonction des contextes socio-politiques. L’appellation coloniale sera maintenue jusqu’en 1963. Le service sera ensuite baptisé Contrôle général d’État chargé de l’inspection et du contrôle systématique et permanent de toutes les entreprises d’État, des établissements publics et des sociétés d’État.

La structure emblématique fut alors placée sous l’autorité du président du gouvernement, puis du chef de l’État en 1970. Elle demeurera rattachée à la présidence de la République jusqu’en 2000 quand elle devint un service de la Primature.

Comme sa dénomination l’indique, le Contrôle général des services publics est chargé d’assurer le contrôle interne et administratif des services publics. Son audit externe est assuré par le bureau du Vérificateur général et la Section des comptes de la Cour suprême.

Malgré l’ampleur et l’importance de sa mission, le contrôle général des services publics ne bénéficiait pas d’un cadre adéquat de travail, a souligné le Contrôleur général, Amadou Gadiaga. Le personnel était éparpillé entre trois endroits différents.

La direction générale était installée au Quartier du fleuve tandis que les annexes 1 et 2 se trouvaient respectivement à Darsalam et à Korofina. Avec le nouveau bâtiment, tout le personnel sera regroupé dans un seul cadre. Ce qui facilitera le contact et la coordination entre les contrôleurs et permettra d’impulser plus d’efficacité dans leur travail.

Conçue et supervisée par la direction nationale de l’Urbanisme et de l’Habitat, l’infrastructure a été bâtie sur une surface de 8616 m2. Elle a coûté 2,2 milliards Fcfa entièrement financés par le budget national. L’immeuble est constitué d’un bâtiment principal à quatre niveaux. On y compte 53 bureaux, un centre de documentation, une salle informatique, une salle de conférence de 130 places et trois salles de réunion. Le bâtiment annexe abrite un bureau d’accueil et des salles pour le personnel d’appui.


M. N. TRAORÉ

Essor-21 mai 2007.