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La politique permettra de rendre accessibles géographiquement, physiquement et financièrement aux populations des médicaments essentiels de qualité.

Le ministère de la santé à travers le Laboratoire national de la santé (Lns) tient, depuis le 1er mars dernier, une session de formation à l’intention des agents régionaux sur la manipulation des kits Minilabs de contrôle de qualité des médicaments au siège du Lns.

La cérémonie d’ouverture des travaux s’est déroulée en présence des représentants du ministre de la santé et de United states pharmacopeia (Usp) et cadres dudit département.

Établir un programme de surveillance de la qualité des antipaludéens au Mali, c’est l’objectif de la présente rencontre qui durera cinq (5) jours. Rappelons que le Lns a été créé en 1990 comme service rattaché à la direction nationale de la santé publique à l’époque. Sa toute première mission était d’assurer le contrôle de qualité des médicaments.

Avec la restructuration de la Direction nationale de la santé (Dns), il s’est vu attribué le contrôle de qualité des aliments et des eaux. A ce titre, après une décennie de fonctionnement en temps que service rattaché, l’analyse de sa situation a permis de déceler les préjudices causés à son dynamisme. Pour pallier à ces difficultés, le gouvernement a décidé de l’ériger en établissement public à caractère scientifique et technologique (Epst).

C’est ainsi que, l’ordonnance n°00-40/P-Rm du 20 septembre 2000 crée le Lns-Epst et le Décret n°586/P-Rm du 23 novembre 2000 fixe son organisation et ses modalités de fonctionnement.

Pour le représentant du ministre de la santé, l’aspect qualité des médicaments est l’un des maillons essentiels de la réussite de cette politique qui est la mission fondamentale du Lns. Il a par ailleurs exhorté les participants à plus de ponctualité, d’assiduité et surtout de curiosité tout au long de la formation pour une bonne maîtrise et une exploitation efficiente.

Selon son directeur général, Pr. Bénoit Koumaré, le Lns a pour mission d’assurer la surveillance de la qualité des médicaments en amont et dans le circuit de distribution après leur mise sur le marché.

Dans la politique pharmaceutique nationale, il intervient comme autorité de réglementation par son expertise dans l’analyse des risques en contrôlant la qualité des médicaments en amont en post marketing.

Cette formation, dira-t- il, vient à point nommé pour prendre en charge une des préoccupations du Lns dans le cadre de la déconcentration d’une de ses activités de contrôle de qualité au niveau régional.

Il a aussi saisi cette opportunité pour remercier l’Usp pour la formation de ses agents et pour les dons en équipements qu’il vient de faire à l’endroit du Lns. « Je peux rassurer que le Lns et ses partenaires régionaux en feront bon usage et prendront bien soin de ces précieux équipements », a conclu le premier responsable du Laboratoire national de la santé.

Moussa Dagnoko

05 Mars 2010.