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Ces “gendarmes couchés”, on les retrouve sur des voies comme la route de Magnambougou via l’avenue OUA et les 30 mètres de Niamakoro. Ils ne sont pas érigés par hasard puisqu’on les trouve devant des lieux très fréquentés comme la devanture des lycées ou des écoles fondamentales et jardins d’enfant, les environs des marchés.

Cette mesure est saluée aujourd’hui par les populations qui assistaient auparavant à des accidents de toutes sortes dus en partie au non-respect du code de la route. Les accidents constituent aujourd’hui le premier problème des autorités du District, auquel elles n’arrivent pas avoir de solution.

Cette situation est inhérente à l’accroissement spectaculaire des engins à deux roues depuis que des motos Yamaha, CG ont inondé nos marchés. On les trouve à n’importe quel prix. Ce qui est bien en soi.

Mais là où on devait tirer satisfaction, on assiste plutôt à des drames de toutes sortes. Un facteur qui s’explique scientifiquement. En effet, c’est au niveau de la couche juvénile de 15 à 22 ans qu’on recense les propriétaires de ces engins à deux roues.

On sait aussi qu’à cet âge les enfants sont enclins à des actes moins contrôlés, une façon pour eux d’être à la mode comme ils aiment à le dire. Selon les statistiques disponibles, ce sont les jeunes de moins de 30 ans qui sont les plus frappés par les accidents de la circulation.

Malheureusement aussi, dans leur folie, ces jeunes gens percutent le plus nos enfants en partance ou en provenance de l’école, nos femmes sur la route du marché… Bien sûr que ce ne sont pas les jeunes seulement, il y a des adultes aussi qui sont souvent auteurs de ces accidents.

Eriger aujourd’hui des ralentisseurs devant les écoles et les marchés constitue donc aux yeux des usagers une mesure salutaire. Protéger les populations de la Commune VI, tel doit être une priorité pour les autorités communales. Et le maire Souleymane Dagnon et son équipe y sont déjà engagés.

Toujours est-il qu’ils doivent renforcer ces mesures préventives. Les autorités du District envisagent aujourd’hui d’instituer le port obligatoire des casques en vue de minimiser les conséquences des accidents de la circulation. Ce qui serait une bonne chose dans la mesure où le taux de décès dus à la circulation ne cesse d’augmenter.

En attendant, les autorités communales de la Commune VI ont pris les devants en la matière et ont réaffirmé leur volonté de tout mettre en œuvre pour le bien-être des populations de la Commune VI.

Et la prévention des accidents de la circulation rentre dans ce cadre car il est plus qu’urgent aujourd’hui que les citoyens puissent vaquer tranquillement à la recherche du pain quotidien et ne pas rentrer chez soi en pièces détachées ni se retrouver à la morgue.

Adama S DIALLO

06 février 2006.