» L’accès à la prévention et à la prise en charge du VIH/Sida, un droit et un devoir pour tous » est le thème de la campagne de sensibilisation et de lutte contre la pandémie. L’information a été donnée hier au cours d’un point de presse par le Secrétaire exécutif du Haut conseil national de lutte contre le VIH en présence du représentant de l’Onusida et du directeur de la Cellule sectorielle de lutte contre le Sida du ministère de la Santé.
Le Mali a institué le mois de décembre comme le Mois national de lutte contre le Sida. Les activités sont célébrées sur toute l’étendue du territoire national au cours desquelles des actions d’information, de sensibilisation, d’éducation et de prise en charge sociale et médicale sont menées un peu partout.
Aux dires de Dr. Youssouf Diallo du HCNLS, le mois national de lutte contre le sida est divisé en quatre semaines d’activités qui portent sur l’engagement du leadership pour la promotion des droits humains, la gouvernance, la prévention et le traitement et droits et devoirs des personnes vivant avec le VIH.
L’objectif, selon les conférenciers, est de contribuer à l’accélération de l’accès universel à la prévention du VIH, aux traitements, aux soins apportés aux PVVIH dans notre pays. Il s’agit aussi de renforcer l’engagement et le leadership des autorités politiques nationales, régionales, locales, des communautés, des individus et les partenaires au développement pour l’accès universel à la santé et le respect des droits de l’Homme. Aussi, célébrer la réponse nationale au sida dans le contexte du cinquantenaire.
Défis à relever
Selon le Secrétaire exécutif du HCNLS, Malick Sène, face aux acquis, son institution a d’énormes défis à relever. Ces défis sont essentiellement liés au renforcement du cadre institutionnel, l’extension de l’offre de services par l’intensification du dépistage, la décentralisation, la lutte contre la stigmatisation et la discrimination et la mobilisation de ressources financières sûres et pérennes, surtout au niveau interne à moyen et long terme.
Pour le Secrétaire exécutif du HCNLS, au niveau impact, le pays a obtenu une diminution de la prévalence qui est passée de 2001 à 2006 de 1,7 % à 1,3 % « alors qu’au HCNLS on compte voir le taux de prévalence descendre en dessous de la barre de 1 % ».
Cette année, selon Youssouf Diallo du HCNLS, le système des Nations unies (OMS et Onusida) dans le cadre du suivi de la Déclaration de l’Ungass a mis l’accent sur l’achèvement des résultats de la couverture universelle des soins pour le VIH/Sida.
Le Secrétaire exécutif du Haut conseil national de lutte contre le sida, Malick Sène, a tenu à prévenir que le Sida est une maladie de souveraineté et qu’il faut se placer dans une logique de gestion de longue durée « si nous ne voulons pas que cette pandémie affecte notre développement ».
Idrissa Sako
01 Décembre 2010.