Faire de 1000 jeunes chrétiens des catalyseurs pour la paix et la justice dans leurs nations respectives, c’est l’un des principaux objectifs du 8e congrès international de l’Union des jeunesses de l’Alliance chrétienne (Ujac) qui se tiendra du 8 au 12 août à Bamako.
L’Union des jeunesses de l’Alliance chrétienne (Ujac) se retrouve pour la deuxième fois à Bamako à l’occasion de son 8e congrès international, prévu au Stade du 26-Mars de Bamako à partir de lundi prochain. Ce sera sous le haut patronage du président de la République Amadou Toumani Touré. Il regroupera mille jeunes du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, de la Guinée Conakry et du Mali.
Trois grands défis, aux dires des organisateurs, motivent la tenue de ce congrès. Il s’agit de la multiplication des conflits en Afrique, la dégradation des valeurs morales et spirituelles et l’urgence dans l’exécution de l’immense tâche. Ce congrès se veut donc promoteur des valeurs morales et spirituelles qui conduisent à la vraie paix et à la guérison des cœurs sans laquelle il n’y a pas de développement.
Le congrès se veut aussi un appel vibrant, une interpellation de l’Ujac à la jeunesse chrétienne à s’investir davantage dans le champ missionnaire pour la moisson et l’épanouissement holistique des nations.
A cet égard, les participants devront répondre à certaines questions : « Face à ces défis, la jeunesse est-elle capable de mener à bien son mandat ? Est-elle capable de finir cette mission que Jésus Christ a laissée à son église ? Quels sont les atouts dont elle dispose et quelles stratégies doit-elle adopter pour finir la tâche dans le siècle présent ? ».
En clair, il s’agira pour la jeunesse chrétienne de « prêcher la bonne nouvelle à toutes les nations » comme le dit la Bible (Marc 13.10). A l’issue de la rencontre de 7 jours, les jeunes chrétiens vont s’engager dans la lutte contre la pauvreté et des fléaux en Afrique par l’enseignement des principes bibliques pour une vie prospère et bénie.
Sidiki Y. Dembélé
03 août 2007.