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Les responsables de SOS CNJ (Conseil national de la jeunesse du Mali) étaient face à la presse le samedi 23 septembre 2017 à la Pyramide du Souvenir pour exiger la démission immédiate de l’actuel bureau national du CNJ-Mali.

En outre, ils ont souhaité la tenue dans un bref délai d’un congrès extraordinaire où toutes les forces vives de la jeunesse malienne seront valablement représentées. La conférence de presse était animée par le président de SOS CNJ, Amadou Bedi Daou, en présence de son vice-président, Ismaïla Camara et de Moussa Thienta, membre du SOS CNJ.

« SOS CNJ conformément à ses idéaux et à ses objectifs : Déclarant la normalisation du Conseil National de la Jeunesse du Mali (CNJ) structure faitière de la jeunesse. Constatant la démission du Président du bureau CNJ, la crise au sein du CNJ, la plainte contre le CNJ pour malversation financière, la rétention des informations au niveau de la structure faitière, le non respect de la tranche d’âge stipulé par le statut, la taille du bureau non conforme avec les textes statutaires, l’instrumentalisation des jeunes à des fins politiques, mort d’homme en Commune VI lors d’une mise en place du bureau local. Par conséquent, nous, SOS CNJ condamnons la continuité de l’actuel bureau et nous demandons la démission immédiate de l’actuel bureau », c’est par ces mots que le conférencier, Amadou Bedi Daou a commencé son allocution. Ce n’est pas tout, SOS CNJ, par la voie de son président, demande également la tenue dans un bref délai d’un congrès extraordinaire où toutes les forces vives de la jeunesse malienne seront valablement représentées, l’amélioration des textes statutaires et une large ouverture du CNJ, aux fédérations, associations et aux autres mouvements des jeunes. Selon lui, 400 millions de FCFA ont été détournés par le vice-président du CNJ-Mali, Souleymane Satigui Sidibé dont l’affaire est toujours pendante devant le tribunal de la Commune IV du district de Bamako.

Enfin, il dira que pour la satisfaction de leurs doléances, un sit-in est prévu pour le mercredi 27 septembre prochain au ministère de la jeunesse et de la construction citoyenne. En réponse aux questions des journalistes, le vice-président de SOS CNJ, Ismaïla Camara a fait savoir que l’avenir de la jeunesse est pris en otage par un groupe d’individu. Quant à Moussa Thienta du SOS CNJ, il a souhaité à ce que CNJ-Mali puisse être sous tutelle du Conseil national de la société civile au lieu de la Direction nationale de la jeunesse.

A.S

Le Républicain du 26 Septembre 2017