Partager

Cette session va permettre aux administrateurs d’examiner les actes posés en 2005 et d’orienter au mieux le processus de changement d’établissement public à caractère administratif à celui d’Etablissement public scientifique et technique.

Créé par la loi 21-17/AN-RM du 31 mars 1981, l’INRSP fut érigé en Etablissement Public à Caractère Administratif par la loi 93-014/AN-RM du 11 février 1993. Cette structure a été constituée par la fusion de deux entités distinctes que sont l’institut national de biologie humaine et le Laboratoire central de biologie.

En 1986, on a enregistré la fusion avec l’institut national de recherche sur la pharmacopée et la médecine traditionnelle. L’Institut s’est élargi par la création de centres de recherche et de formation en zone rurale.

A l’ouverture des travaux, le secrétaire général du ministère de la Santé a présenté ses voeux de bonne et heureuse année à tous les administrateurs. Il a formulé le voeu que leur accompagnement permettra à l’INRSP d’améliorer ses prestations et d’accomplir ses missions.

Face aux administrateurs, Daba Diawara Ségal du ministère de la Santé a dit que cette 28ème session se situe dans un cadre où l’accent est mis sur la recherche. Il a annoncé que l’Etat a consenti l’augmentation de l’enveloppe de la recherche et de la formation de 40 millions de FCFA à 200 millions de FCFA au titre de l’exercice 2005.

Le secrétaire général a invité les chercheurs à travailler pour bien mériter ce soutien de l’Etat pour des résultats appropriés. Il a attiré l’attention des administrateurs et de la direction sur la maîtrise des problèmes de santé publique et sur les priorités définies par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la pauvreté.

Il a aussi apprécié la contribution apportée par l’INRSP à travers le département médecine traditionnelle et précisément la formulation et la production des médicaments traditionnels améliorés.

Il ressort de la lecture du rapport d’activités 2005 de l’INRSP que les objectifs assignés à l’institut sont perceptibles au niveau de l’administration et de la gestion des ressources humaines, au niveau de la recherche. Ici, les objectifs retenus se traduisent par la poursuite de certaines missions propres à l’institut et l’exploration d’autres missions scientifiques.

Deux autres objectifs assignés portent sur les prestations de service en diagnostic biomédical, consultations médicales et production de médicaments traditionnels améliorés et sur la formation. Des difficultés ont été ressenties à divers niveaux.

En effet, l’Institut National de Recherche en Santé Publique a pour missions de promouvoir la recherche médicale et pharmaceutique en santé publique notamment dans les domaines des maladies infectieuses, néoplasiques et sociales, de la santé familiale, de l’éducation sanitaire, de l’hygiène du milieu, de la biologie clinique appliquée à la nutrition et aux affections démoépidémiques, de la toxicologie médicale et expérimentale, de la bromatologie génétique, de la socio-économie, de la médecine et de la pharmacopée traditionnelle ; de participer à la formation technique, au perfectionnement et à la spécialisation dans le domaine de sa compétence ; d’assurer la production et la standardisation des médicaments traditionnels améliorés, de vaccins et de réactifs biologiques de laboratoire ; d’assurer la protection du patrimoine scientifique relevant de son domaine ; de promouvoir la coopération nationale et internationale dans le cadre des programmes et d’accord d’assistance mutuelle ; de gérer les structures de recherche qui lui sont confiées.

Tiémoko TRAORE

06 janvier 2006.