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L’année 2008 est sans conteste celle de Habib Sissoko. Par conséquent, les structures à la recherche de l’homme de l’année n’ont plus à aller chercher loin leur héros. En effet, au cours des 11 derniers mois, le président du Comité national olympique et sportif du Mali trois consécrations majeures, plus honorables les unes que les autres.

D’abord, le 12 janvier, à l’Hôtel Dafina, à Bamako, lors du Conseil national du Comité national olympique et sportif du Mali. L’ensemble des fédérations sportives nationales ont jugé, en chœur, son bilan positif et lui ont renouvelé par acclamation leur confiance pour un troisième mandat consécutif.

Ensuite, le 21 octobre, à l’Imperial Queens Park Hotel de Bangkok, en Thaïlande, lors du Congrès extraordinaire de la fédération internationale de judo. Devant les représentants de 159 pays venus du monde entier, il est désigné directeur de développement du judo mondial, avec délibérative au Comité exécutif de la FIJ. Cette promotion, qui fait de Habib le premier Africain au sud du Sahara a intégrer ce cercle, a été accueillie ave fierté et vivement saluée par le peuple malien.

Enfin, le 8 novembre, avant-hier, à Tunis, lors du Congrès ordinaire de l’Union africaine de judo. Habib Sissoko a été réélu, par acclamation, vice président de la plus haute instance du judo continental. Il est le premier et le seul à occuper ce poste depuis sa création en 2004. Lors du congrès de Tunis du 8 novembre, il n’a pas eu de concurrent, à l’instar du président de l’UAJ, l’Intendant général Lansana Palenfo. Si l’administration du sport suit sa logique, celui-ci va passer un jour le flambeau à Habib Sissoko, cadre de l’UAJ depuis 1998. Et pour les quatre prochaines années.

SEKOU TAMBOURA

10 Novembre 2008