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Après une visite en Algérie, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, était ce lundi 5 mars 2012 au Mali. Il a été reçu par le président Amadou Toumani Touré. Au centre des discussions, le conflit dans le nord du pays, qui inquiète tous les États de la région. Djibril Bassolé juge impératif d’obtenir un cessez-le-feu et propose un agenda de sortie de crise qui devrait permettre la tenue de l’élection présidentielle malienne, le 29 avril prochain, et éviter les risques d’un vide constitutionnel.

Djibril Bassolé, ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso : «L’agenda du MNLA, (l’indépendance régionale), est hors de portée. La communauté internationale n’est pas prête à soutenir un tel agenda. Je pense qu’il faut sauvegarder la stabilité, l’unicité, la cohésion nationale mais nous pouvons envisager d’aider les Maliens à discuter de ces questions pour pouvoir trouver des compromis.»

Beaucoup d’acteurs régionaux ou internationaux interviennent dans le conflit entre les rebelles du Mouvement de libération nationale de l’Azawad et les autorités de Bamako. Le ministre des Affaires étrangères burkinabè estime que l’enjeu de la paix et la stabilité en vaut la peine : « Il n’y a pas d’initiative parallèle. Toutes les initiatives doivent converger (…) d’où la nécessité de se concerter très régulièrement ».

Djibril Bassolé, ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso : «Tous les pays de la bande sahélo-saharienne n’ont qu’une seule envie c’est que la guerre s’arrête, ne serait-ce que pour des besoins humanitaires»

Article publié le : mardi 06 mars 2012 – Dernière modification le : mardi 06 mars 2012 par RFI.