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Le village de Nossombougou, situé dans le cercle de Kolokani est actuellement au centre d’un conflit foncier qui oppose, M. Cheicknè Wélé Diallo et certains habitants de la localité. Ce bras de fer est qualifié par certains comme un règlement de compte auquel certains résidents auraient mis en apostrophe pour incriminer, M. Diallo, pour venir à bout de leur fin idéologique.

Dans cette affaire confuse, le nom de Cheicknè Wélé Diallo, guide spécial et marabout de surcroît est cité par certains habitants considérés comme étant des propriétaires coutumiers de la parcelle litigieuse.

Les faits

Face à l’exacerbation de l’affaire par certaines personnes et la campagne médiatique qui l’accompagne, M. Diallo a rompu le silence. Pour étayer les lanternes des uns et des autres, il a rencontré la presse à son domicile de Bamako.

A en croire, M. Cheicknè Wélé Diallo, acquéreur de 100 hectares à Nossombougou, c’est à la suite d’une volonté manifeste de son ambition pour le développement du pays, qu’il a jugé nécessaire de faire une ferme d’élevage laitier et de pisciculture.

Les investissements ont porté sur le village de Nossombougou, où il a jeté son dévolu sur une vaste étendue de terre pour servir à réaliser son ambition.

Après quelques démarches, M. Diallo reçoit l’avis du chef de village la cession d’une parcelle de 100 hectares. Aussi, les démarches légales été effectuées auprès du sous-préfet de Nossombougou ont été soldées par l’octroi d’une lettre d’attribution depuis 2007.

Au dire de M. Cheicknè Wélé Diallo, la lettre d’attribution et l’attestation de vente certifiée par les autorités locales et les propriétaires coutumiers, en occurrence le chef de village, suffisaient pour entamer le projet. Aussi, souligne l’orateur, il a procédé par l’établissement d’un acte notarié.

Pour l’orateur, après quelques mois de mise en chantier du site, c’est le maire de Nossombougou, le Pasteur Fadé Diarra et acolytes qui se sont insurgés contre le nouvel arrivant. Un Règlement de compte politique, un combat idéal politico-religieux auquel ces personnes ont mis en épouvantail le lieu de culte, «Le Kodialanda» pour venir à leur bout. L’affaire a déjà fait le tour des tribunaux de Kolokani et la bataille médiatique se poursuit.

A en croire M. Diallo, cette affaire est sans doute la manifestation d’une méchanceté gratuite à son égard et qui jure avec les révelations. Le lieu de culte, «Le Kodialanda», mis en apostrophe. M. Cheicknè Wélé Diallo précise que sa parcelle est située à plus de 3 km de ce lieu de culte. Pire, il est le dernier arrivant parmi tant d’autre.

Alors, pourquoi autant de haine envers un citoyen qui s’investit pour le développement ?Il a renchéri que cet espace est l’un des projets phares initiés sur fonds propre pour une ferme d’élevage laitier, la volaille, la culture et la pisciculture. Une ferme destinée à renforcer la capacité de production de lait à travers des vaches commandées à partir de la Hollande. Les prévisions de cet investissement avoisinaient à plus de 2 milliards 800 millions de F CFA, selon lui.

Dans cette affaire, c’est l’attitude du maire de Nossombougou, M. Boubacar Sène qui étonne car, tête de proue de la fronde, il ne vise que son intérêt politique qui a été brouillé par ses adversaires lors des élections législatives. Il serait le premier à demander l’annulation de la lettre d’attribution de M. Diallo.

En plus, à travers cet acte, des investisseurs potentiels, il met au-devant son ambition politique à celui du développement de sa commune. N’a-t-il pas bien, cerné la politique de la décentralisation ? Pourquoi contribuer à bouter un projet de telle envergure, hors de sa commune ?

En tout cas, un projet aussi ambitieux que tel qui ne porte atteint à aucun domaine d’exploitation, mérite d’être accueilli à bras ouverts, pour celui qui a de l’ambition pour le développement de sa localité.
M. Cheicknè Wélé Diallo, en tant que leader spirituel, se dit respectueux des valeurs sociétales des us et coutumes qui font la fierté d’une communauté. Son intention est loin de profaner les lieux de culte. Et le lieu incriminé est à 3 km du «Kodialanda».

Il s’agit pour la justice de faire preuve d’analyse et de critique objective pour trancher cette affaire qui perdure dans le Bélédougou.

Ousmane BERTHE

06 Avril 2010.