Parmi ces 9 jeunes talents, quatre ont reçu des distinctions. C’est ainsi que Zakaria Traoré s’est classé 1er dans la catégorie des cadets; Dia Sacko 1ère dans la catégorie des seniors; Maïmouna Maïga s’est classée 2ème dans la catégorie des juniors et Dossolo Traoré a enlevé le 3ème prix dans la catégorie des seniors. Ces quatre lauréats ont successivement reçu des plumes d’or pour les deux premiers, une plume en argent et une plume en bronze, offertes par l’OIF.
Les vainqueurs ont reçu leurs trophées lors d’une cérémonie le vendredi 7 octobre 2005, présidée par le Ministre de l’Education Nationale Mamadou Lamine Traoré à l’Hotel Salam.
On notait également la présence de M. Sékou Doucouré, représentant personnel du chef de l’Etat au conseil permanent de la Francophonie; le PDG de la SOTELMA, M. Nimaga; des professeurs de Lycée et d’Université, les parents et amis des jeunes talents…
En offrant cette opportunité aux jeunes, le but visé par l’OIF est d’appuyer et d’accompagner l’Ecole malienne pour l’avènement d’un système éducatif compétitif répondant aux besoins de la politique de développement du pays.
Selon Sékou Doucouré, “il s’agit par là de favoriser l’éclosion de nouveaux talents en suscitant le développement au niveau des scolaires, lycéens, universitaires, le goût de la lecture pour l’écriture, encourager la création littéraire, soutenir la culture en vue de son plein épanouissement« .
La représentation de l’OIF au Mali a promis que les oeuvres de ces jeunes écrivains seront imprimées et éditées, distribuées, traduites et transcrites dans 63 pays de l’entité francophone sur les cinq continents.
TRANSMETTRE LE FLAMBEAU AUX JEUNES
Mention spéciale a été adressée aux écrivains du Mali tels Pascal Baba Couloubaly, auteur de : <"Les Angoisses d'un monde" "Bafilé", Mandé Alpha Diarra pour ses romans "La Nièce de l'Imam", "Sahel, sécheresse Sanglante"; Seydou Badian Kouyaté, auteur de “Sous l'orage”, “Chaka”; Aminata Dramane Traoré, pour son roman "L'Etau", Mamadou El Bechir Gologo pour son “Rescapé de l'Ethylos”, entre autres. La relève est-elle assurée avec ce sacre de la génération montante d'écrivains ? En tout état de cause, la représentation de l'OIF au Mali pense que la relève est en train d'être assurée. Les doyens remettront le flambeau en de bonnes mains. Somme toute, le brillant succès de ces jeunes talents maliens à ce concours de Dakar avec 15 pays de la sous région, atteste, même si l'école malienne vit des difficultés çà et là, que l'espoir est permis. Daba Balla KEITA
10 octobre 2005.