A cet effet, durant deux jours (les 18 et 19 juillet 2005), les professionnels du textile de la confection et du tissage ont échangé entre eux, dégagé des orientations stratégiques et approfondi les divers besoins en appui des petites et moyennes entreprises dans ce sous-secteur.
Ainsi, à la cérémonie de clôture, le représentant du ministre de l’Artisanat et du Tourisme M. Cheick Oumar Kouma a souhaité que ces deux jours de réflexion permettent de relever les défis qui se posent au secteur habillement et textile malien dont le gouvernement a fait un de ses leviers dans la lutte contre la pauvreté.
Après avoir procédé à l’identification et au regroupement des difficultés actuelles de ce secteur : marchés-services; techniques et produits, professionnalisation et financement; il a trouvé qu’une des voies de solutions possibles à ces difficultés passe par une meilleure connaissance des potentialités et la mutualisation de certains facteurs de production, de distribution et d’approvisionnement par l’approche cluster ou réseaux.
Il a par ailleurs signalé que les enseignements tirés de cette concertation doivent rehausser le niveau du prochain salon de l’habillement des pays de l’UEMOA prévu à Bamako en mars 2006.
C’est ainsi qu’il a sollicité l’appui du CDE (Centre pour le développement de l’entreprise) pour l’organisation et la réussite de cet événement, avant de remercier l’Union Européenne et l’ACP à travers le CDE.
REACTION DES PARTICIPANTS SUR LA CONCERTATION
Selon M. Sambou Fané, Directeur général du Centre d’orientation professionnelle de coupe et de couture (COPCC), cette concertation a été très bénéfique pour les acteurs du secteur de l’artisanat car elle leur a permis d’apprendre, de comprendre beaucoup de choses et de se regrouper pour le développement du secteur de l’habillement.
Pour Soukeina Diop, chef de l’atelier de couture “Soukistyle” cette concertation leur a permis d’exprimer les besoins dans le domaine de l’habillement du textile au Mali. Et surtout de programmer ensemble comment les professionnels du textile, de la confection et du tissage peuvent trouver des solutions parce que chaque individu et chaque entreprise pris individuellement n’a pas la force et la capacité de concurrencer l’extérieur c’est-à-dire le marché sous régional, régional et international.
Dado CAMARA
20 juillet 2005
