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Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

AU CHAPITRE DES MESURES LÉGISLATIVES ET RÉGLEMENTAIRES :

AU TITRE DU MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE ET DES FINANCES :

Le Conseil des ministres a adopté un projet de décret portant approbation du marché relatif à la fourniture de médicaments essentiels en dénomination commune internationale (DCI) à la Pharmacie populaire du Mali.

Le présent marché est conclu dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de santé de notre pays dont l’un des objectifs essentiels est d’assurer la couverture du pays en médicaments à un coût accessible. Il a pour objet la fourniture de médicaments essentiels en dénomination commune internationale à la Pharmacie populaire du Mali qui a reçu de l’État la mission d’assurer l’approvisionnement, le stockage et la distribution des médicaments essentiels sur l’ensemble du territoire.

Le marché a été attribué, sur appel d’offres international, à la société Mission Pharma pour un montant de 1,768 milliard de Fcfa environ et un délai de livraison de 120 jours. Le financement est assuré par la Pharmacie populaire du Mali sur fonds propres.

AU TITRE DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ :

Le Conseil des ministres a adopté les projets de textes relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’Institut national de recherche en santé publique.

L’Institut national de recherche en santé publique (INRSP) est une institution de recherche régie par des textes datant de février 1993. Ces textes attribuent à l’institut le statut d’établissement public à caractère administratif.

L’INRSP a enregistré, en dépit de l’insuffisance de ses moyens, des résultats appréciables dans les domaines de la recherche médicale et pharmaceutique, de la standardisation des médicaments traditionnels améliorés, des vaccins et des réactifs biologiques. Cependant, son statut n’est plus adapté à un contexte qui a connu des évolutions sur le plan juridique, institutionnel et de la recherche scientifique.

L’adoption des présents projets de textes a pour objet de doter l’institut d’un nouveau statut juridique et de structures organisationnelles mieux adaptés au contexte et aux exigences d’un fonctionnement plus efficient.

A cet effet, l’institut est érigé en établissement public à caractère scientifique et technologique et il est procédé au recentrage de ses missions et à la refonte de ses organes d’administration et de gestion.

AU TITRE DU MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE :

Le Conseil des ministres a adopté un projet de décret portant dénomination d’un établissement d’enseignement supérieur.
Par le présent projet de décret, l’École nationale d’ingénieurs (ENI) prend le nom d’École nationale d’ingénieurs Abderhamane Baba Touré. Il s’agit, à travers cet acte, de rendre hommage à un homme exceptionnel dont la vie a été, toute entière, consacrée au service de son pays.

En effet, Abderhamane Baba Touré, nanti d’un diplôme de mathématiques et de physique-chimie obtenu en France, a été, entre autres, professeur au lycée Terrasson des Fougères de Bamako, directeur général de l’École des travaux publics de Bamako (actuelle ENI), directeur général de l’École normale supérieure, membre du CTSP, membre puis président de la Cour constitutionnelle jusqu’à la date de son décès survenu en février 2003.

AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES :

Le Conseil des ministres a procédé aux nomination suivantes :

AU TITRE DU MINISTÈRE DE L’ARTISANAT ET DU TOURISME :

Directeur administratif et financier :
– Salif Doumbia, inspecteur des services économiques.

AU TITRE DU MINISTÈRE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET ES COLLECTIVITÉS LOCALES :
Gouverneur du district de Bamako :
Bréhima dit Féfé Koné, administrateur civil.

AU TITRE DU MINISTÈRE DES ÉTRANGÈRES ET DE LA COOPÉRATION INTERNATIONALE :

AMBASSADE DU MALI A ABUJA :

Premier conseiller :
Nouhoum M. Haïdara, conseiller des affaires étrangères ;

Deuxième conseiller :
Alassane Diallo, conseiller des affaires étrangères ;

AMBASSADE DU MALI A ACCRA :

Deuxième conseiller :
Youssouf Dramane Koné, conseiller des affaires étrangères ;

AMBASSADE DU MALI A BERLIN :

Premier conseiller :
Yassoungo Koné, conseiller des affaires étrangères ;

AMBASSADE DU MALI A CONAKRY :

Premier conseiller :
– Mme Fatoumata Guindo, conseiller des affaires étrangères ;

Deuxième conseiller :
– Boubacar Arous Dicko, conseiller des affaires étrangères ;

AMBASSADE DU MALI A LA HAVANE :

Deuxième conseiller :
Koundia Arama, professeur ;

AMBASSADE DU MALI A MOSCOU :

Deuxième conseiller :
Demba Koné, conseiller des affaires étrangères

MISSION PERMANENTE DU MALI A NEW YORK :

Premier conseiller :
Mme Ami Diallo, conseiller des affaires étrangères ;

AMBASSADE DU MALI A OUAGADOUGOU :

Premier conseiller :
Mahamane Baby, conseiller des affaires étrangères ;

AMBASSADE DU MALI A PARIS :

Troisième conseiller :
Ibrahim Tandia, inspecteur des services économiques ;

Conseiller culturel :
Oumar Boubèye Maïga, professeur ;

AMBASSADE DU MALI A ROME :

Conseiller :
Mahamadou Bocoum, conseiller des affaires étrangères

AMBASSADE DU MALI A TEHERAN :

Deuxième conseiller :
Chérif Mohamed Kanouté, inspecteur des services économiques

AMBASSADE DU MALI A TUNIS :

Premier conseiller :
Lamine Ouattara, conseiller des affaires étrangères ;

Deuxième conseiller :
– Aboubacar Macalou

AMBASSADE DU MALI A WASHINGTON :

Troisième conseiller :
Mme Hawoye Touré, journaliste-réalisateur ;

CONSULAT DU MALI A ABIDJAN :

Vice consul :
Alpha Tandia, conseiller des affaires étrangères

CONSULAT DU MALI A BRAZZAVILLE :

Conseiller consulaire :
Mme Oumou Konaté ;

CONSULAT DU MALI A MALABO :

Conseiller consulaire :
Ibrahim Ouologuem, conseiller des affaires étrangères

AU TITRE DU MINISTÈRE DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE

Directeur administratif et financier :
Mamadou Fané, inspecteur des services économiques

AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS ÉCRITES :

AU TITRE DU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET DE LA COOPÉRATION INTERNATIONALE

Le Conseil des ministres a examiné une communication relative à la 60è session ordinaire de l’assemblée générale des Nations Unies tenue à New -York, du 13 septembre au 23 décembre 2005.

Cette 60è session a été marquée par la réunion plénière de haut niveau, tenue du 14 au 16 septembre, à laquelle notre pays était représenté par une importante délégation conduite par le président de la République.

Cette réunion de haut niveau avait pour objectif l’évaluation à mi-parcours de la mise en œuvre des engagements pris dans la Déclaration du millénaire ainsi qu’à l’occasion des conférences et réunions tenues dans le cadre des Nations Unies en matière notamment de paix, de sécurité, de développement et des droits de l’homme.

Le document final adopté par ce sommet définit les principes et valeurs ainsi que les orientations générales autour desquelles les relations multilatérales doivent être structurées au cours du 21è siècle. Quant aux travaux de l’assemblée générale, auxquels notre pays a pris une part active et apporté une contribution de qualité, ils ont abouti à l’adoption de résolutions pertinentes sur de nombreuses questions concernant la communauté internationale.

AU TITRE DU MINISTÈRE DE LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE ET DE LA PROTECTION CIVILE :

Le Conseil des ministres a examiné une communication relative aux conclusions des États généraux de la sécurité et de la paix.

Les questions de sécurité sont devenues, ces dernières années, un des sujets majeurs de préoccupation des populations et des pouvoirs publics. En effet, il est constaté dans notre pays, comme dans les autres pays de la sous-région, une recrudescence de l’insécurité avec des formes parfois inédites et un degré de violence jamais atteint. Les actes incriminés sont constitués, entre autres, des vols, braquages, agressions, attaques à mains armées, viols, meurtres, non respect des règles de la circulation. Le phénomène touche aussi bien les villes que les campagnes.

C’est en vue de trouver les voies et moyens permettant de juguler l’insécurité et de restaurer la paix et la tranquillité que le gouvernement a décidé d’organiser des États généraux de la sécurité et de la paix.

Les États généraux, qui ont été précédés des concertations régionales, ont regroupé 245 participants représentant les services et organismes publics, la société civile, le secteur privé, les organisations internationales et les personnes ressources.

Les États généraux de la paix et de la sécurité ont donné l’occasion d’examiner en profondeur tous les aspects liés à la sécurité et de formuler des recommandations relatives, entre autres, à l’élaboration d’une politique nationale de sécurité, à la mise en place d’un cadre de concertation, de coordination et de gestion participative des questions de sécurité.

Un plan d’action de sécurisation sera élaboré et mis en œuvre en vue de traduire dans la réalité les différentes mesures destinées à restaurer la sécurité dans notre pays.