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Pour la circonstance les maires de Kati, Kalabancoro,Sanankoroba, Dialakoroba,Mountougoula, Banguinéda, N’gabacoro-droit, Moribabougou, Tienfala, Sangarébougou, Safo, Dialakorodji, Kambila, Dogoduman, Bancoumana et Mandé ont fait le déplacement.

Avec comme objectif, entre autres, d’apporter sa contribution au renforcement de la décentralisation, de promouvoir l’administration communale ainsi que la bonne gouvernance… l’Acriden a également un autre souci : celle d’organiser les différentes communes en question afin qu’il y ait plus d’harmonie dans les actions notamment celles qui touchent la propriété foncière de ces différentes communes.

Dans une déclaration liminaire lue par Souleymane Makamba Doumbia, président de l’Acriden, il est dit de façon explicite que, contrairement à ce que certains responsables ont pu penser, la création de cette association vise, non pas à créer une rivalité avec Bamako, mais plutôt à développer avec lui une véritable relation partenariale afin de résoudre un certain nombre de difficultés inhérentes à la gestion de l’environnement, du terroir, à l’élaboration de plans d’urbanisation…

Au cours des débats, certains élus communaux ont affiché tout de même leur colère quant à ce qu’ils appellent la tentative de la capitale de satisfaire chez eux ses besoins fonciers.

D’autres par contre estiment que la création de l’Acriden permettra aussi de mettre les efforts ensemble pour faire front commun contre la pression de plus en plus grande de la capitale.

Les questions posées par les journalistes, en cette occasion, ont tourné autour des notions de transfert des compétences, de la coopération décentralisée et plus généralement des types de relations que ces communes riveraines entendent développer désormais avec les autorités du district de Bamako.

Oumar Diamoye

20 décembre 2005.