Hier, dans la salle « Benso » du Grand hôtel, la cérémonie d’ouverture de la table ronde du processus non gouvernemental de la Communauté des démocraties dont notre pays assure la présidence depuis plus d’une année, a eu lieu sous la présidence du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Moctar Ouane.
Etaient présents, le conseiller diplomatique du chef de l’État, Mamadou Traoré, l’ambassadeur des États-Unis dans notre pays, Terrence Mc Culley ,et le représentant résident du Pnud au Mali, Joseph Byll Cataria.
Participants en provenance de 104 pays d’Afrique, d’Europe, d’Amérique, d’Asie et d’Océanie, regroupant représentants de la société civile et partenaires au développement, prennent part aux travaux.
Enrichir le débat sur les questions liées à la démocratie et le rôle de la société civile dans l’ancrage du processus, reste le principal objectif de cette rencontre internationale.
Durant la troisième conférence ministérielle de la Communauté tenue en avril 2005 à Santiago, le Mali a été porté à la présidence pour deux ans.
Notre pays succédait ainsi au Chili qui en assurait la direction depuis novembre 2002.
Le choix porté sur le Mali est un hommage rendu au gouvernement pour son engagement en faveur de la promotion des principes démocratiques et du respect de l’État de droit.
En effet, le Mali, avec la Pologne, les États-Unis, le Chili, la République Tchèque, l’Inde et la Corée du sud, ont été l’un des principaux artisans de la création de la Communauté des démocraties.
A travers le Mali, c’est toute l’Afrique qui se trouve honoré, car malgré les défis multiples qui entravent son développement harmonieux et durable, depuis plus d’une décennie, cette dernière a réalisé des avancées remarquables dans le cadre de la consolidation des institutions démocratiques et de la promotion de la culture démocratique.
C’est pour cela, explique Joseph Byll Cataria, que le PNUD a pris la décision d’appuyer les efforts de la présidence malienne de la Communauté en ce qui concerne notamment le processus gouvernemental et non gouvernemental.
Ainsi, le PNUD aide au renforcement des capacités nationales dans l’organisation des conférences, symposiums et réunions du Convening group, une sorte d’ONG. Environ 150 millions de Fcfa, ont été donnés au secrétariat exécutif du processus non gouvernemental par l’organisme onusien.
Pour le ministre Ouane, la rencontre de Bamako offre l’opportunité de définir et de préciser une stratégie en matière de consolidation des acquis démocratiques. Elle constitue un forum idéal pour enrichir le débat sur les questions de démocraties.
Le choix des thèmes, selon le ministre, atteste de la détermination des participants à apporter une contribution de qualité au débat qui s’instaure aujourd’hui sur les questions liées à la démocratie et au rôle de la société civile dans son ancrage.
Le plan d’action qui sanctionnera la rencontre sera pour le gouvernement une référence dans le cadre du partenariat entre les acteurs des deux processus de la Communauté des démocraties, a expliqué le ministre Ouane.
Aujourd’hui mercredi, les travaux prendront fin.
06 septembre 2006.