Le Premier ministre britannique, Tony Blair a mis sur pied une commission dénommée Commission pour l’Afrique, en février 2004, à charge pour elle de produire un rapport sur l’Afrique pour le sommet du G8 qui débute après-demain à Greeneagle en Ecosse.
La Commission comprenait 17 personnalités d’horizons différents, comme Michel Camdessus, Benjamin Mkapa ou Meles Zenawi.
Elle avait pour objectifs de : générer de nouvelles idées et actions pour une Afrique forte et prospère en utilisant comme plate-forme les présidences britanniques du G8 et de l’UE ; soutenir les meilleurs travaux existant sur l’Afrique, en particulier le Nepad et l’UA ; aider à la mise en œuvre des engagements internationaux vis-à-vis de l’Afrique ; offrir une perspective nouvelle et positive sur l’Afrique et ses cultures au 21e s, qui repousse les perceptions injustes et aide à apporter des changements ; comprendre et aider à satisfaire les aspirations africaines pour l’avenir en écoutant les Africains.
Samedi dernier, au cours d’une conférence-débats, les membres de l’association Lead-Mali ont entretenu l’auditoire composé d’étudiants, de membres du gouvernement, d’élus, de diplomates… sur ce rapport. La conférence était animée par Mass Lo, directeur Lead-Afrique francophone.
Pour lui, « l’Afrique a aujourd’hui les plus belles opportunités de changement qui se sont présentées à elle depuis longtemps ».
Alexis Kalambry
Mais que veulent les alter mondialistes ?
Au cours de la conférence-débats organisée par Lead-Mali sur « Les recommandations de la Commission pour l’Afrique : quelles perspectives pour l’Afrique ? », les alter mondialistes ont fait une sortie inopinée et pour le moins inexplicable. En effet, au lieu de saluer cette initiative, ils ont dénié à Blair tout mérite et ont tenté de ramener dans le domaine du banal, l’annulation de plus de 16 milliards de F CFA pour le Mali par exemple. Leur sortie était d’autant plus confuse que ce sont les mêmes, qui, il y a peu, se battaient pour l’annulation de la dette.
A. K.
04 juillet 2005