Ousmane Issoufi Maïga premier ministre, membres du gouvernement, Ibrahim Boubacar Kéïta président de l’Assemblée nationale et présidents des institutions, étaient présents à la cérémonie.
Le 26 mars, reste l’occasion pour les Maliens de se souvenir des martyrs de la démocratie, qui se sont battus pour plus de liberté, plus de justice et afin que notre pays devienne un pays de droits.
« Nous avons un devoir de souvenir et de reconnaissance envers les martyrs du 26 mars 1991. Mais c’est aussi une occasion d’avoir une pensée profonde pour tous ceux qui ont sacrifié leur vie pour l’indépendance, la promotion, l’instauration et le renforcement de la démocratie dans notre pays. Quinze ans après, on peut tirer un bilan des acquis de l’avènement de la démocratie. Le 26 mars 1991, la ville de Bamako et même le Mali étaient à feu et à sang. Il y avait une fracture de taille à tous les niveaux de la vie sociale, économique et politique de notre pays. Mais aujourd’hui, rient de tout cela. Tous les maliens et toutes les maliennes se sont retrouvés autour de l’essentiel qui est le développement socioéconomique de la patrie », a indiqué le président de la république.
Climat politique actuel a été salué par le chef de l’état, car adversaires irréductibles d’hier travaillent aujourd’hui main dans la main, pour le développement du pays et surtout pour la consolidation de la paix.
Pour le président, si nous faisons table rase du passé, nous devons nous concentrer sur le développement et le maintien du climat de paix qui règne dans le pays.
27 mars 2006.