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L’Ambassadeur de France au Mali, Michel Réveyrand De Menthon, a officiellement inauguré, le mercredi 12 septembre, le studio école du Centre national de la cinématographie du Mali (CNCM). L’événement s’est déroulé dans une ambiance festive en présence de plusieurs personnalités dont le ministre de la Culture, Cheick Oumar Sissoko et certains ambassadeurs résidant au Mali.

Aujourd’hui, on peut dire que le rêve est devenu réalité avec l’inauguration du studio école du Centre national de la cinématographie du Mali (CNCM). Qui était l’une des ambitions primordiale du directeur général de cette structure, Moussa Ouane.

L’inauguration de ce studio, premier du genre en Afrique, s’est déroulée le mercredi 12 septembre, dans une ambiance festive. Le ministre de la Culture, Cheick Oumar Sissoko, était entouré, pour la circonstance, de certains ambassadeurs résidant au Mali à l’image de l’Ambassadeur de France, Michel Réveyrand De Menthon.

Le studio école baptisé « Le Bourgou » se trouve dans le nouveau bâtiment du Centre national de la cinématographie du Mali. Il est composé d’une salle de formation polyvalente, d’une salle de post-production et de bureaux. Cet outil de renforcement des capacités propose une alternative d’amélioration de la qualité technique et artistique des œuvres de l’écran par la formation continue des personnels de la chaîne de création. Il est ouvert aux personnels venant des établissements de cinématographie et de télévision, d’enseignement de l’audiovisuel, des structures de développement des arts et du multimédia, des sociétés et studio privés de production audiovisuelle, des agences de communication et de promotion.

Plusieurs types de formation seront dispensés à l’intention des cinéastes, des réalisateurs, des scénaristes, des scripts, des cadreurs, des techniciens du son, de la lumière, des comédiens, des décorateurs, des maquilleurs, des costumiers et des régisseurs. « L’ambition de ce studio école consiste à stimuler, susciter, soutenir et promouvoir les efforts des producteurs, des réalisateurs du continent en leur permettant de créer des films de qualité répondant à la demande du public africain » a relevé un responsable de cette structure. Comme le directeur général du CNCM l’a bien souligné, le Burkina Faso, le Sénégal, la Guinée et le Niger ont déjà signifié leur adhésion à ce projet ambitieux pour l’avenir du cinéma malien voire africain.

Le studio école est doté des équipements de dernière génération pour une production et postproduction de qualité. Il s’agit de camera, de matériels de son et lumière, de stations de montage, de rails pour travelling pour ne citer que ceux-ci.

En plus de la réalisation de films de fiction et de documentaires, ce studio, de déclarer Moussa Ouane, facilitera également la production soutenue d’œuvres séquences comme les séries, les feuilletons ou les chroniques africaines.

Pour Moussa Ouane, le nom du studio école « Le Bourgou » n’est pas fortuit puisque c’est une plante fourragère connue dans le delta nigérien, prisée des troupeaux et des pasteurs pour sa sève très et nourrissante. « Notre Bourgou sur l’avenue de la Marne promet à l’image des bourgoutières, luxuriantes prairies sahéliennes, d’être un espace de convergence, un lieu de rencontre et de partage, un atelier de formation continue pour la promotion des langages et instruments de la création cinématographique et télévisuelle » a-t-il souligné.

L’Ambassadeur de France au Mali, Michel Révérend De Menthon, était très heureux d’être présent à cette cérémonie inoubliable. « Depuis plusieurs mois, nous suivons avec attention ce projet qui devient, peu à peu, une réalité dans le paysage audiovisuel malien voire régional. Je sais que des télévisions de plusieurs pays voisins sont intéressées par ce studio école, lieu de production mais aussi de formation continue pour techniciens, auteurs …  » a-t-il souligné.

La cérémonie a été marquée par la visite guidée des installations, suivie d’un méchoui.

Alou B. HAIDARA

14 septembre 2007.