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Une conférence de presse animée principalement par Souleymane Cissé président de l’UCECAO et le très célèbre réalisateur français Jean Jacques Annaud, a eu lieu lors de la clôture de l’événement.

Selon un réalisateur, la gravité de la crise que connaît le cinéma africain, en particulier celui de l’Afrique de l’Ouest, s’explique par la grande mutation imposée par les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).

Nécessaire solidarité entre entrepreneurs du cinéma et de l’audiovisuel et cinéastes, a été particulièrement soulignée par Mrs Cissé et Annaud.

Invitation a été lancée aux organismes sous-régionaux UEMOA et CEDEAO, à s’impliquer aux côtés des professionnels de l’audiovisuel, car il faut une solution globale pour la sortie de crise.

Il est improductif de dissocier production des films de leur commercialisation, selon Mr Annaud, car sans une bonne exploitation, le cinéma ne peut vivre, puisque ce sont les bénéfices d’exploitation qui servent à financer la production et c’est en cela que l’on crée une industrie cinématographique.

A l’issue des deux jours de travaux de ces rencontres, recommandations et actions programmées ont été émises par les participants : nécessité de partager l’expérience de pays anglophones tels le Nigeria et le Ghana, qui produisent des films en quantité et à peu de frais (approches pragmatiques dans l’utilisation de la vidéo et du numérique ont été développées par les cinéastes de ces deux pays) ; équiper les salles en matériel vidéo pour faire cohabiter les deux formes de projection ; convertir les films des professionnels ouest africains en support vidéo, CD et DVD, créer une semaine du cinéma africain dans chacune des capitales de l’Afrique de l’Ouest, accompagner d’une série de projections les 4èmes rencontres cinématographiques de février 2006, avec l’apport par les représentants des différents bureaux UCECAO d’au moins deux courts métrages disponibles dans leurs pays pour être présentés à Bamako …

3 Mars 2005