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La Côte d’Ivoire a beau afficher un taux de croissance solide oscillant entre 7 et 8%, la perception, par les opérateurs économiques nationaux, du climat des affaires reste toujours prudente à raison d’une tendance récurrente du gouvernement à s’affranchir, apparemment sans état d’âme, de ses propres engagements.Et la Côte d’Ivoire, -régulièrement citée au cours des six derniers années parmi les pays les plus réformateurs de leur climat des affaires dans le cadre du classement Doing Business de la Banque mondiale-, occupe le 118ème sur 141 pays.Entre pression douce sur des assureurs pour conventionner un établissement hospitalier, méthodes cavalières pour sortir certaines entreprises et /ou pour (ré)intégrées d’autres dans certains projets publics majeurs, «ferme recommandation» d’un partenaire aux entreprises adjudicatrices de marchés publics ou voulant exercer dans certains secteurs économiques spécifiques, alourdissement des procédures et des charges d’importation, réinterprétation de la doctrine fiscale ou extension du champ d’application de dispositions fiscales au gré des impératifs budgétaires, «fatwa fiscale» lancée contre les entreprises dont certains des actionnaires sont soupçonnés de grande proximité avec des partis politiques d’opposition… les situations objectives justifiant ce classement peu flatteur au GCI 2019 sont nombreuses.IZF.