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Le Sénégal occupe la première place des huit pays de l’Union économique monétaire Ouest – africaine (Uemoa) avec un taux de croissance de 6,0 pour cent, selon un classement effectué par le bimensuel de l’Afrique de l’Ouest et du Centre  »Construire l’Afrique » parvenu à la Pana.

Avec un pourcentage de 6,0 pour cent, le Sénégal pointe en tête du classement, suivi de loin par la Guinée Bissau (4,2 pour cent), le Burkina Faso (4,1 pour cent), le Niger (4,1 pour cent) et le Bénin (3,1 pour cent).

Le Togo se situe à la sixième place avec un pourcentage (2,9 pour cent), devançant le Mali (1,5 pour cent) et la Côte d’Ivoire (1,0 pour cent) selon le classement intitulé :  »Performances économiques : les bons et les mauvais élèves ».

En 2004, le taux de croissance du Sénégal s’est situé à 6,0 pour cent contre 6,5 pour cent en 2003, en raison du ralentissement du secteur primaire, du péril acridien et d’une mauvaise pluviométrie ; des contre-performances qui sont venues compromettre la progression enregistrée en 2003, signale le n°141 de »Construire l’Afrique » du 1er au 15 mai 2005.

Toutefois, grâce à une bonne stratégie de protection des grandes zones de production agricole, l’impact du péril acridien sur les productions a pu être limité entre 10 pour cent et 15 pour cent, poursuit le périodique.

Les investissements réalisés pour la maîtrise de l’eau ainsi que la promotion et la diversification des produits agricoles, avec notamment, les programmes spéciaux maïs, niébé, sésame, etc., ont permis d’atténuer les effets induits d’une saison pluvieuse moins favorable par rapport à la précédente, ajoute la même source.

S’agissant du taux d’inflation annuel moyen dans l’Uemoa a été de 0,5 pour cent en 2004 contre 0,0 en 2003 précise la même source, qui indique notamment que comparée à fin décembre 2003, la situation monétaire a été caractérisée par un renforcement de 58,4 milliards de FCFA des avoirs extérieurs nets, une baisse de 0,6 pour cent du crédit intérieur et une progression de 5,8 pour cent de la masse monétaire.

Pour ce qui est des indicateurs de convergence, le Sénégal a respecté 7 critères sur 8, consolidant ainsi sa situation de convergence. Le critère non respecté est celui relatif au solde extérieur courant hors transferts officiels rapporté au PIB nominal, note le journal.

La croissance du secteur primaire s’est stabilisé à 2,3 pour cent en 2004 suite au ralentissement de la production agricole, selon  »Construire l’Afrique » qui relève aussi que dans le secteur secondaire, les activités ont été marquées par une légère baisse de la croissance : 6,5 pour cent en 2004, contre 6,7 pour cent en 2003.

S’agissant précisément des indicateurs économiques, le périodique note qu’au total, l’exécution des opérations financières de l’Etat s’est soldée par une aggravation du déficit global qui est passé de 1,4 pour cent du PIB en 2003 à 3,1 pour cent en 2004. Le déficit global hors dons s’est aggravé, en s’établissant à 4, 8 pour cent du PIB en 2004, contre 3,5 pour cent en 2003, indique la même source.

Pana

4 mai 2005