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Le nombre des victimes de la circulation et la souffrance de leurs familles n’ont plus de limites. Aussi, le combat contre le fléau, à engager par les autorités, est à la mesure de la vigilance, et surtout, de l’éducation routière et du sens civique des usagers, causes principales des accidents.

Inutile donc de constater ou d’évaluer le nombre de blessés, de handicapés, de tués ou de familles endeuillées. Car, comme tout mal, celui de la route se guérit par la racine.

En dépit des efforts du Gouvernement, dans sa lutte pour l’éradication du fléau, les accidents de la route persistent à ne pas diminuer. Et la route, censée servir l’usager, est aujourd’hui devenu “l’un de ses pires ennemis”.

Pourtant, la plupart des causes d’accident de la route sont humaines, sinon volontaires ou gratuites. Dans le lot d’usagers, on rencontre de tous les genres. ll y a ceux qui sont sous l’effet de l’alcool ou de stupéfiants.

Des causes d’accident

Il y a ceux qui, au volant, ne cessent de causer ou de téléphoner et ceux qui s’amusent à foncer sur les autres, les conductrices de motos surtout, rien que pour les effrayer.

Il y a ceux qui ignorent les règles les plus élémentaires de la conduite routière, qui ne respectent ni panneau de signalisation, ni limite de vitesse, et ceux qui gênent le passage en refusant de le céder.

Il y a ceux qui ne maîtrisent ni leur monture, ni leur propre personne,sans compter l’inaptitude technique, voire la vétusté de maints véhicules et engins.

Certains usagers doublent à droite, en dépit de l’interdit. D’autres piétons ne se décident à traverser la route qu’au moment inopportun. La liste n’est pas exhaustive, qui se résume en deux mots : le manque de savoir-vivre, l’incivisme.

Des mesures à initier

Il est pourtant possible de prévenir bien des accidents de la circulation, par la seule vigilance. Cependant, pour combattre le problème, Il faut une étroite collaboration et une concertation permanente entre tous les acteurs concernés.

Les infrastructures routières existantes doivent aussi être gérées de manière à assurer la sécurité. Aussi, des itinéraires plus sûrs peuvent être réservés aux piétons et cyclistes. Des systèmes peuvent être initiés pour ralentir ou fluidifier la circulation. Les abords des routes peuvent être aménagés pour que les chocs ou collisions soient amortis en cas d’accident.

Des mesures correctives et plus vigoureuses-amendes, contraventions, ou autres peines… peuvent être appliquées, en cas d’infraction. Là aussi, les mesures ne sont pas exhaustives.

Eduquer et informer le public. Ces actions peuvent aider les usagers à mieux connaître et respecter les règles de la circulation. Elles peuvent les inciter à prendre conscience des dangers de la circulation.

Renforcer les campagnes d’éducation civique et informer davantage les populations sont aussi au nombre d ces actions. Car, selon les statistiques, les accidents de la route vont représenter, d’ici 2020, la troisième cause principale des maladies et traumatismes, de par le monde selon les études.

Mariétou KONATE

31 août 2007.