C’est pourquoi on a assisté un embouteillage monstre jusqu’au monument de l’indépendance. Toutes les routes qui sont aussi reliées à cette partie étaient bloquées.
De ce fait les conducteurs des engins étaient soumis à de véritables épreuves pour rejoindre le centre-ville. C’est dire que les travaux ont provoqué de véritables problèmes au niveau de toutes les activités de la journée.
Etait-il suffisant d’informer les usagers que ce tronçon devait être interrompu puisque pour se rendre au travail la population est obligée d’emprunter un moyen de déplacement ?
Ne fallait-il pas attendre la nuit ou choisir un jour férié pour procéder à ces travaux ? On sait que le centre-ville de Bamako manque de routes et qu’il y a trop de voitures.
A quand la fin de ces travaux pour en finir avec un calvaire qui a enregistré des conséquences fâcheuses au cours d’une seule journée ?
Il faut par ailleurs souligner que la pose de la première pierre de la construction de l’administration de la faculté des sciences juridiques et économiques par le président de la République va aggraver la situation si l’on sait que certaines dispositions seront prises pour libérer des voies pour le passage du président.
En plus de ce calvaire (puisque les usagers seront obligés de faire le tour de la ville pour arriver à destination) les usagers devront attendre encore quelques minutes pour le passage du président, surtout à une heure de pointe.
Réfection des routes oui, mais il faut aussi avoir à l’esprit les activités quotidiennes de la population sans compter le manque à gagner pour l’Etat. Dans la plupart des services, des retards ont été enregistrés.
Dado CAMARA
30 septembre 2005.