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A la date du lundi 4 juillet 2005, l’épidémie a occasionné la mort de quinze personnes sur les 124 cas recensés. Ces communes sinistrées qui font frontière avec le Sénégal sont traversées par la Falemé, un affluent du fleuve Sénégal. Or depuis plusieurs mois, le choléra fait des victimes dans ce pays frontalier.

Le 20 juin 2005, le directeur régional de la Santé de Kayes Sékou Dramé a été saisi par les services relevant de sa compétence des cas de diarrhée et de vomissement, suivi de déshydratation. Les analyses des prélèvements ont confirmé la présence de l’agent du choléra.

En l’absence du ministre de la Santé, partie en mission en Egypte, le secrétaire général du département Daba Diawara, en compagnie des responsables socio-sanitaires de la direction nationale de la Santé, s’étaient aussitôt rendus sur le terrain pour s’enquérir de l’état d’évolution de la maladie et des dispositions pratiques prises pour assister les populations. Toutes les dispositions préventives ont été prises afin d’éviter une propagation rapide de la maladie. D’importantes quantités de médicaments ont été acheminées vers les zones concernées.

Le ministre de la Santé Dr Maïga Zeinab Mint Youba, de retour de mission, s’est aussitôt rendue sur les lieux en compagnie du ministre du Développement Social, de la Solidarité et de Personnes Agées Djibril Tangara. Sur place, ils ont apprécié la solidarité, la promptitude des autorités et salué la présence d’une équipe sanitaire de Kidira (Sénégal).

Au nom du président de la République et du chef du gouvernement, les deux ministres ont présenté leurs condoléances aux familles des disparus. Il urge pour les autorités de renforcer à tous les niveaux les mesures d’hygiène alimentaire telle que la javellisation de l’eau.

Tiémoko TRAORÉ

06 juillet 2005