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Il donne  une situation de livraison et pose des canalisations et poteaux d’incendie de  19 658 ml (sur 122 km livrés et 312 km prévus) et 105 bornes fontaines à Magnanboubou Rurale et une pose de 1 034 ml sur 50km livrés et 240 km de prévus au quartier Hippodrome

La seule réponse durable en alimentation d’eau potable de la ville de Bamako reste le Projet Kabala. Et l’ensemble des six communes de Bamako et leurs périphéries sont concernés par ce projet dont les travaux vont coûter 37,8 milliards de FCFA sur la période 2016-2020. Mais il y a des urgences qui n’attendent pas, d’où le plan de réponse aux situations de détresse dans certains quartiers comme Magnambougou, Faladiè, Yirimadio, Niamana et les sites des logements sociaux de N’Tabacroro. C’est la pertinence du Programme présidentiel d’urgences sociales auquel le ministre Malick Alhousseini tient comme à la prunelle de ses yeux.

Les chantiers de ces deux volets font l’objet de visites régulières du ministre qui encore, le jeudi 18 janvier dernier, était sur le terrain dans plusieurs sites concernés par les travaux. Accompagné des cadres de la SOMAPEP, de la SOMAGEP et de la Direction nationale de l’hydraulique, Malick Alhousseini s’est rendu d’abord au niveau des logements sociaux de N’Tabacoro et de la localité de Niamana pour apprécier l’état de la desserte en eau potable de ces localités. Ensuite, il s’est rendu successivement à la base de stockage des tuyaux au niveau des logements sociaux de Yirimadio, au niveau du stockage des tuyaux de fonte à Sirakoro Dounfing en passant par les travaux de pose des tuyaux à Magnambougou Concession Rurale, à l’Hippodrome II ainsi qu’au niveau du chantier de réserve d’eau de 2500 m3 à N’Tomikorobougou.

Cette tournée, pas comme les autres, a permis au ministre de constater de visu l’état d’avancement des travaux sur tous les sites concernés par le projet Kabala comme programme d’urgence, et appeler au maintien de l’élan car, selon lui, il n’y aura point de repli sur le rythme, ni pour les entreprises, ni pour les services techniques de l’Etat. Le constat qui s’est dégagé c’est que les chantiers du projet d’Alimentation en eau potable (AEP), à partir de Kabala, couplés avec le Programme présidentiel d’urgences sociales en eau potable se poursuivent au rythme très satisfaisant, conformément au planning convenu avec un délai d’avancement de délai consommé d’environ 30% pour un taux d’exécution d’environ 20 à 25%.

En attendant l’arrivée de l’eau du Projet d’eau Kabala prévue pour décembre 2018, des actions notamment la réalisation de points d’eau (SHVA) permettra d’atténuer la crise d’eau, notamment en période de forte chaleur qui s’annonce. C’est dans ce contexte qu’intervient la pose de plus 500 km de canalisations fontes, de plus 900 km de canalisations PVC, la réalisation de plus de 1000 bornes fontaines, ou encore de châteaux d’eau d’une capacité totale de 4500 m3. Dans des zones critiques, notamment à Faladiè, Niamanan et le site des logements sociaux de Yirimadio, il sera procédé, sous peu, à la réalisation des forages profonds qui seront raccordés aux réseaux existants pour répondre à l’urgence. Il en sera de même au niveau de Magnabougou rurale.

De quoi faire la satisfaction du ministre qui a saisi l’opportunité pour non seulement appeler les entreprises maintenir cet élan mais aussi instruit à ses services techniques de travailler sans repli. « Nous n’avons pas droit au repos », aimerait toujours répéter à ses collaborateurs.

Le ministre dit avoir noté un état d’avancement très satisfaisant qui, selon lui, rassure que la station de pompage de Kabala sera prête en 2018. Selon lui, le projet d’alimentation en eau potable à partir de Kabala aurait dû intervenir 25 ans avant, mais estime cependant que les financements étant disponibles aujourd’hui, il faudra réussir absolument la phase I et la phase II du Schéma directeur du projet d’alimentions en eau potable de la ville de Bamako à partir de Kabala d’ici 2020 et puis la phase III et la phase IV en 2032.

Daniel KOURIBA

Du 22 Janvier 2018