Présidée par le représentant du ministre de l’Environnement et de l’Assainissement, elle a enregistré la présence du président de la CAPEM Abdrahamane Fofana, des représentants du FAFPA, du ministre des Mines, de l’Energie et de l’eau, et de la DNH.
Faute de service d’assainissement adéquat, les déchets liquides et solides sont déversés dans la rue, dans les caniveaux ou dans les espaces publics rendant ainsi très précaires les conditions de vie et d’hygiène des populations aussi bien en zone urbaine, semi-urbaine que rurale. La création de la CAPEA procède de cette situation.
Elle se fixe comme objectif de contribuer à la professionnalisation du secteur privé Eau et Assainissement, de constituer une structure de référence et de proposition pour les partenaires en tant qu’inter-face entre les intervenants du secteur Eau-Assainissement et les institutions (Etat, bailleurs de fonds…), de créer un espace de dialogue permanent entre les acteurs privés, institutionnels et l’Etat, de centraliser et de mettre à jour et à disposition les informations pour les intervenants du secteur Eau-Assainissement.
Dans son discours, le président de la CAPEA M. Abdrahamane Fofana affirmera : <
Pour atteindre l’objectif visé, dira M. Fofana, le secrétariat a mis en oeuvre un plan d’action qui s’articule autour des axes tels que la visibilité et la reconnaissance d’utilité publique de la CAPEA, le renforcement organisationnel et institutionnel, l’atteinte de l’autonomie financière, l’élaboration d’un plan de communication.
Il a enfin indiqué que les défis du secteur sont grands, il s’agit d’assurer l’accès de la majorité des Maliens en eau potable et d’assurer la gestion correcte des déchets solides et liquides qui engorgent nos centres urbains. Relever ces défis exige l’implication d’acteurs correctement informés, formés et équipés, capables de jouer le rôle dévolu au secteur privé dans la politique nationale en matière d’eau potable et d’assainissement, a-t-il conclu.
Pour sa part, le Directeur général du FAFPA Mamadou Dembélé a indiqué que le Mali, à l’instar des pays sahéliens, se trouve confronté au problème de rareté des ressources en eau aussi bien pour la consommation que pour la production avant de souligner la nette corrélation qui existe entre ces grands enjeux et notre développement tels que la santé, l’alimentation, l’environnement, l’assainissement…
Les multitudes servitudes de l’eau, dira M. Dembélé, démontrent à suffisance que cette matière précieuse, quelle que soit son origine, doit répondre à des caractéristiques physico-chimiques et bactériologiques compatibles avec l’utilisation qui en sera faite. Il a enfin affirmé que les acteurs impliqués à chacune des étapes se doivent en conséquence d’avoir une maîtrise parfaite de la technologie inhérente à leur position dans la chaîne.
Dans son discours d’ouverture, le représentant du ministre de l’Environnement et de l’Assainissement a déclaré que la CAPEA arrive donc à point nommé pour faciliter la tâche des services de l’Etat dans la mobilisation des acteurs appelés à jouer un rôle de plus en plus renforcé. Pour ne pas creuser davantage l’écart entre la desserte en eau et l’assainissement et générer en conséquence des effets environnementaux et sanitaires négatifs, ajoutera -t-il, une coordination étroite entre les acteurs est primordiale, de la planification à la mise en oeuvre des projets.
“Je peux vous assurer du soutien et de la bienveillance du ministère de l’Environnement et de l’Assainissement à vos actions pour une meilleure organisation et coordination des acteurs privés”, a-t-il conclu.
Moussa TOURE, stagiaire
18 mai 2005