Organisé par le parlement africain des jeunes, 120 jeunes burkinabés, ivoiriens, gabonais, burundais, nigériens, togolais, tchadiens, centrafricains, congolais et de la république démocratique du Congo, ainsi que 34 belges, vont durant trois semaines séjourner à Sanso, commune du cercle de Bougouni pour échanger leurs expériences.
Favoriser les échanges entre jeunes du Nord et du Sud, bâtir une école et promouvoir l’emploi des jeunes à travers le GIE qui sera monté à la fin de la rencontre de Sanso, représentent les principaux objectifs que se fixe le parlement africain des jeunes.
Pour le ministre de la jeunesse et des sports, le « camp chantier international », est une école en soi. Il permet aux jeunes venus d’Afrique et d’Europe de se retrouver et d’échanger leurs expériences de la vie.
Au-delà de sa dimension de participation citoyenne, ce chantier montre à l’opinion nationale et internationale, l’engagement des jeunes dans la recherche de solution aux défis du siècle, tels, la lutte contre l’analphabétisme, le chômage, le sida, la désertification et la pauvreté, selon le ministre de jeunesse.
En marge de l’ouverture de la rencontre, la première pierre d’une école de trois classes en banco, d’un montant de 12,2 millions de Fcfa financés par la Belgique, a été posée par le ministre de la jeunesse.
Selon le maire de Sanso, le financement de cette école a pu être acquis grâce à Makanfing Koné, président du parlement africain du Mali et cameraman à l’ORTM.
Makanfing Koné, lors d’un reportage à Morila, a été sensible au sort des enfants de la contrée étudiant sous des arbres. C’est ainsi, qu’il entreprit de plaider la cause des enfants de Sanso. En Belgique, il rencontra le staff du centre national de coopération de développement qui accepta de financer le projet.
Pour Makanfing Koné, ce sera un véritable bonheur que de voir la nouvelle école accueillir ses premiers pensionnaires.
Nul ne viendra construire le Mali et l’Afrique à notre place et désormais, nos pouvoirs publics peuvent compter sur la jeunesse pour la construction de nos pays, a affirmé le président du parlement africain du Mali.
20 juillet 2005