D’entrée de jeu, Madame Traoré Oumar Touré a expliqué le sens de la rencontre qui a pour objectif d’échanger sur la coordination en vue de la faire mieux connaître.
Pour rappel, la CAFO a obtenu son récépissé le 24 mars 1992 et a tenu son 1er congrès en septembre 2002 en présence des délégués des 49 cercles des 8 capitales régionales et du District de Bamako.
A l’échelle nationale, la CAFO, selon sa secrétaire exécutive, a enregistré au 31 octobre 2004, 2142 organisations membres réparties comme suit : 420 dans le District de Bamako ; 455 dans les capitales régionales ; 1267 dans les 49 cercles.
Concernant l’apport de la CAFO dans le processus du développement National, la conférencière a affirmé qu’elle joue un rôle d’information, de formation et de conscientisation et un rôle d’interface entre les organisations féminines qu’elle représente, les pouvoirs publics et des partenaires au développement.
Par rapport aux rumeurs qui faisaient état de détournement de fonds par la coordination au compte d’associations fictives, la conférencière a répondu : « Nous ne recevons de fonds publics ni pour nos activités ni pour notre fonctionnement », avant d’ajouter : « la CAFO n’a aucun moyen d’utiliser l’argent du contribuable malien ».
Pour la secrétaire exécutive de la CAFO, l’association possède deux comptes à la BNDA avec deux signataires conformément aux textes, comptes dans lesquels les partenaires virent l’argent de leur appui directement.
Pour le cas spécifique de la BHM, Mme Traoré Oumou s’est dit indignée. Elle a indiqué que tout au long de leur combat, une frange de la société malienne n’a pas compris le sens de la lutte.
Cette frange a souvent confondu la CAFO à une organisation qui a été mise en place dans le but de recevoir des fonds publics pour bouleverser l’ordre social préétabli ou bafouer notre éthique et notre culture au nom de l’ère nouvelle.
« Nous coordonnons des associations volontaires qui veulent mettre leur force ensemble », a-t-elle conclu.
Laya DIARRA
30 Mars 2005