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En effet, chaque année, des centaines de millions sont injectés dans le balayage des voies publiques, a indiqué Alphamoye Traoré, directeur de la cellule technique d’appui aux communes du District (Cetac), surveillante des travaux.

Pour l’année 2006, le coût prévisionnel de l’opération est estimé à 330 millions de Fcfa, selon la Cetac

Cette somme sera répartie entre une trentaine de Groupements d’intérêt économique (Gie), sélectionnés à la suite d’un appel d’offres, vont, durant une année, s’occuper du balayage des voies du district de Bamako.

Actuellement, à Bamako, 98 km de routes et 8.552 mètres carrés de surfaces publiques sont régulièrement balayés, selon la Cetac.

La fréquence du balayage est établie selon la densité du trafic.

Voies très sollicitées dont la plupart desservent le centre-ville comme l’avenue Mamadou Konaté séparant le ministère de l’éducation nationale de l’Inrsp, et près du Musée national du district, sont tous les jours balayées.

Routes périphériques, espaces publics (gares routières) et voies peu fréquentées sont balayés trois fois par semaine.

Pour le directeur du Cetac, le balayage nocturne serait l’idéal pour éviter certains accidents, à condition que les voies soient suffisamment éclairées.

C’est pourquoi certaines routes sont balayées avant la tombée de la nuit.

Efforts sont en cours, afin de permettre le balayage durant la nuit, a assuré Mr Traoré.

Envahissement des voies par les chantiers de construction avec les entrepreneurs qui ne respectent pas les normes, les astreignant à la clôture de leurs chantiers ; occupation anarchique des voies et trottoirs contribuant en grande partie à l’insalubrité du domaine public, constituent quelques entraves aux travaux de balayage.

Cette situation, selon Moussa Bocoum chef de la division routes et assainissement à la Cetac, affecte le rapport de la Cetac avec les GIE partenaires, que la Cetac accuse souvent à tort, de mal faire leur travail.

17 janvier 2006.