Aussitôt après leur recrutement, les jeunes policiers doivent commencer la formation. Généralement, ce sont des militaires qui les forment au plan physique pendant les trois premiers mois. Mais cette année, tel ne semble pas le cas. Les jeunes policiers sont rentrés mais n’ont pas débuté la formation. Faute d’encadreurs.
Les militaires devant envoyer des encadreurs refusent de s’exécuter. La raison ? Les jeunes policiers devaient faire le tronc commun, c’est-à-dire la formation commune de base avec les jeunes recrues de l’armée, mais il se trouve que la police s’est opposée à cette formation commune de base en refusant d’envoyer ses élèves. Depuis, c’est un dialogue de sourd entre les deux parties.
Il semblerait que l’armée n’ait pas digéré l’attitude de la police. Pour ce qui est des recrues de la gendarmerie, ils ont commencé leur formation tandis que ceux de la police flottent dans la cour de l’Ecole nationale de police en attendant d’hypothétiques encadreurs.
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Justice : Sébénicoro s’oppose à la libération de Daouda Yattara
L’homme a fait parler de lui pour ses « pouvoirs magiques » dans le district. Mais quelques années après, Daouda Yattara alias « Sitanè », puisque c’est de lui qu’il s’agit a été poursuivi et arrêté par la justice pour assassinat.
Devant la session ordinaire de la Cour d’assises tenue en 2007, Daouda a nié les charges retenues contre lui même s’il a été reconnu coupable. Malgré les excuses publiques de l’intéressé ce jour-là, il a été maintenu dans les liens de l’accusation.
A l’époque, sa peine avait été jugée minimale au regard des atrocités commises. Aujourd’hui, il est de plus en plus question de la libération de « Satan ». La peine arrivant à son terme. Toutefois, le fait que le condamné recouvre la liberté ne serait pas du goût de Sébénicoro qui veut qu’il garde encore en prison.
Considéré en son temps comme un extra terrestre à qui rien de mal et de grave ne pouvait arriver, Daouda a été anéanti après son arrestation. Même s’il est libéré aujourd’hui, il n’aura plus son aura d’antan. Le mythe a été brisé.
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Entre la Fémafoot et des clubs : les bons offices de Niang
Le courant ne passe pas bien entre la Fédération malienne de football (Femafoot) et des clubs au sujet d’un contrat de sponsoring. C’est pour calmer les ardeurs de part et d’autre que le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hamane Niang, a envoyé des missionnaires auprès des parties. Il s’agit de l’officier du sport militaire, le colonel Issa Diallo, et du directeur national des sports et de l’éducation physique, Djibril Guèye.
Ces deux personnalités multiplient les contacts avec les protagonistes.
Ils ont profité de la finale de la Coupe du Mali de rugby pour s’entretenir avec le président de l’Asko, Vieux Makan. Parallèlement, le colonel Diallo a rencontré Moussa Konaté.
La pomme de discorde porte sur la prise en compte du contrat de la Sotelma au même titre que celui d’Orange-Mali, ce à quoi les clubs tiennent comme à la prunelle de leurs yeux alors que la Fémafoot a jeté son dévolu sur Orange. Les émissaires du ministre Niang pourront-ils décanter la situation ?
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Boycott de la Ligue 1 : des clubs se démarquent
Vu la tension qui existe entre la Fédération et des clubs, certains avaient décidé de suspendre leur participation au championnat de Ligue 1 pour la simple raison qu’ils ne sont pas d’accord avec le seul contrat avec Orange mais la prise en compte aussi du contrat avec la Sotelma.
Coup de théâtre : dans le lot des 14 clubs qui ont décidé de suspendre leur participation, certains se sont désolidarisés.
Il s’agit notamment des Onze Créateurs, du Djoliba qui, précisément, aurait même envoyé une lettre à la Fédération pour demander le report de son match prévu ce mardi. A l’image de ces deux, d’autres sont prêts à quitter le bateau de la contestation. Une autre patate chaude dans les mains des dirigeants du sport roi.
30 Mars 2010.