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Cour d’Assises : un élève condamné pour viol

Le nommé Mahamadou Diarra, élève de son état, à peine âgé de 26 ans, est désormais un homme persécuté. Condamné par la deuxième session 2006 de la Cour d’Assises de Bamako à 20 ans de réclusion criminelle par contumace pour avoir violé la petite Oumou Diaw, âgée de 8 ans le 11 novembre 2000, il doit quitter définitivement le Mali pour éviter le milieu carcéral ou vivre dans la clandestinité dans son propre pays. Cette situation inconfortable et embarrassante qui arrive aujourd’hui est le fait même de Mahamadou Diarra. En effet, depuis qu’il a bénéficié d’une liberté provisoire le 18 décembre 2000 après moins d’un mois de prison, Mahamadou Diarra a préféré prendre la clé des champs. Même si la citation qui lui a été servie ne l’a pas poussé à sortir de sa cachette. En son absence donc, les membres de la Cour d’assises ne pouvaient que présumer de sa mauvaise foi et de sa culpabilité par rapport aux faits qui remonte au 11 novembre 2000. Ce jour là, la petite Oumou Diaw, âgée de 8 ans a été interpellée par un jeune homme qui l’envoya lui chercher des cigarettes dans une boutique. A son retour de cette commission, Diarra l’entraîna dans une chambre où il exerça sur elle un acte de pénétration sexuelle après lui avoir fermé la bouche avec la main pour l’empêcher de crier. Dès qu’elle rentra chez elle, après cette terrible agression, sa mère se rendit aussitôt compte de ce qu’elle venait de subir. Après avoir informé les membres de sa famille de la situation, elle se mit à la recherche de l’agresseur accompagné de certains membres de sa famille. Sur les indications de la petite Oumou Diaw, ils retrouvaient la maison où l’acte avait été perpétré. Là, ils trouvaient un groupe de cinq jeunes garçons parmi lesquels Oumou Diaw désigna Mahamadou Diarra comme étant l’auteur de l’atteinte sexuelle. Celui-ci interpellé nia rigoureusement les faits. Il reste cependant constant que la petite Oumou Diaw avait été victime d’une défloraison récente de l’hymen tel que l’atteste le certificat médical en date du 24 novembre 2000 versé au dossier.


DGE : le Colonel Siaka Sangaré prend fonction

La Délégation Générale aux Elections (DGE) a désormais un nouveau patron en la personne du Colonel Siaka Sangaré qui vient de prendre ses nouvelles fonctions. Le Colonel Sangaré avait assuré l’intérim du délégué général de 2002 à 2005. Après, il est allé mettre ses compétences en matière électorale à la disposition du peuple de Haïti. A noter que c’est la première confirmation d’un délégué général aux élections depuis la nomination de Kafougouna Koné à la tête du ministère de l’Administration territoriales et des Collectivités locales. L’homme sur lequel le Président de la République a porté son choix n’est pas un néophyte de la DGE.

Fonds de solidarité nationale : A la recherche de l’argent

Le Fonds de Solidarité Nationale (FSN) organise depuis mardi un atelier de réflexion sur la stratégie de mobilisation des ressources financières. En effet, selon les constats, plus de 2 500 demandes attendent leur financement au niveau du FSN. C’est pourquoi, cette rencontre a été organisée pour identifier de nouvelles ressources de financement internes et externes et de nouveaux partenaires financiers et techniques. C’est ainsi que des thèmes comme la solidarité nationale et la lutte contre la pauvreté, les mécanismes de financement de la solidarité ont été abordés. C’est dire combien il est important de doter le FSN de ressources financières pour lui permettre d’accomplir ses missions. De sa création à nos jours, le FSN a investi près de quatre milliards dans les infrastructures sociales.

Mali – Espagne : une alliance pour l’expulsion des clandestins ?

Après la régularisation en 2005 de 600 000 étrangers sans papiers dont 8 000 maliens, l’Espagne avait prévu, dans ses textes, que tout nouveau clandestin serait marginalisé. Convaincu que ces règles n’ont rien changé au flux des immigrées clandestins, ce pays essaie ces derniers temps de conclure des conventions avec les pays africains pour endiguer le phénomène. C’est dans ce sens que le gouvernement espagnol s’est mis en accord, la semaine dernière, avec celui du Mali, pour coordonner le rapatriement des maliens en situation irrégulière. Cet accord intervient après la suspension de celui du Sénégal pour cause de non respect des règles élémentaires des droits humains de la part des forces de sécurité espagnoles. L’accord ainsi conclu avec le Mali serait, rapporte t-on, récompensé par une aide espagnole dans le domaine de l’agriculture et de la sécurité alimentaire.

Mondial 2006 : ces chiffres qui parlent

Les 32 fédérations nationales qui participent à la Coupe du monde de football 2006 se partageront la somme vertigineuse de 190 millions d’euros, dont 15,5 millions pour le vainqueur et 14,24 millions pour son adversaire en finale. Les demi-finalistes toucheront pour leur part 13,61 millions d’euros, les quarts de finalistes 7,28 millions et les huitièmes de finalistes 5,38 millions. Quant aux 16 nations éliminées au premier tour, elles devront se contenter de 3,79 millions – ce qui n’est déjà pas si mal. Par ailleurs, le montant des recettes publicitaires avoisinera 820 millions d’euros. Le pays hôte, l’Allemagne, devrait au total accueillir 1 million de visiteurs étrangers. Ce qui fait espérer à la Fédération nationale de l’hôtellerie et de la restauration près de 5,5 millions de nuitées supplémentaires, un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros et une augmentation de 1,5 % du taux de croissance du secteur.

29 juin 2006.