F.S.J.E : les professeurs en grève
Depuis le mercredi dernier, les cours de la Faculté des Sciences Juridiques et Economiques (F.S.J.E) sont interrompus, à cause de la grève des professeurs qui ont décrété soixante douze heures d’arrêt de travail. Ce mouvement est le second après celui de la semaine dernière. Selon des informations recueillies sur place, ils (professeurs) réclament, entre autres : le payement de leurs arriérés et autres primes au titre des heures supplémentaires.
Collines de Tegargat : qui approvisionne les insurgés ?
Depuis les événements du 23 mai dernier, les insurgés se sont retirés dans les collines du Tegargat. Alors même que certains leur donnaient juste quelques jours de résistance avant une pénurie d’approvisionnement, certaines information révèlent que les insurgés disposent, contrairement à ce qu’on pense, d’une importante dotation. D’où leur provient cette dotation ? C’est la question que tout le monde se pose à présent.
Un Diarra parmi les insurgés
Le premier responsable du Camp de Ménaka du nom de Bamoussa, qui a mis à sac la garnison de cette localité la nuit du 23 mai dernier, serait à la surprise de tout le monde un Diarra né d’une mère tamascheq.
Loulouni : le sous-préfet dans un taudis
La résidence et le bureau du sous-préfet de Loulouni sont les exemples typiques du dénuement des représentants de l’Etat dans nos sous-préfectures. Construit en 1936, le bâtiment abritant la sous-préfecture de Loulouni est en état de dégradation avancée. Heureusement que depuis février 2006, le ministère de l’Administration territoriale et des collectivités locales a estimé que ce bâtiment colonial, qui n’attend qu’un gros vent pour s’écrouler, n’était pas digne d’abriter un service administratif. Et depuis, un bâtiment flambant neuf est en finition pour abriter les locaux de l’administration. Mais, les concepteurs de ce bâtiment ont oublié que le sous-préfet et sa famille logent dans un taudis qui date de 1958. S’il est nécessaire de loger les services dans des bâtiments, les concepteurs n’ont pas le droit d’oublier les conditions de logement des administrateurs qui représentent l’Etat auprès des populations.
Pyramide du Souvenir : une structure abandonnée à la pollution
La Pyramide du Souvenir est fréquemment sollicitée pour l’organisation de séminaires ou autres rencontres. Mais ces locaux qui faisaient la fierté du pays jusqu’à une époque relativement récente, n’attirent plus monde. Pour cause : les lieux deviennent de plus en plus insalubres avec des douches mal tenues. Toute chose qui rend insupportable l’odeur dans certaines de leurs salles de réunion. Cette situation interpelle les responsables de la structure.
Cinq ans après : les amis de Me Demba Diallo se rappellent
Voilà 5 ans que l’ancien président de l’AMDH et premier médiateur de la République au Mali nous a quittés. Afin de faire connaître l’oeuvre de l’illustre disparu, l’Association des Jeunes pour la Démocratie et le Progrès AJDP vient de lancer un appel aux associations des jeunes, aux partis politiques ainsi qu’aux anciens compagnons pour une conférence-débats autour de la vie de l’illustre disparu.
Moeurs : « voulez vous me téléphoner ? Mon numéro juste là, derrière »
C’est en ces termes qu’on peut qualifier la nouvelle trouvaille de certaines jeunes filles de la capitale. Habillées d’un pantalon qui les dénude à moitié, ces filles bien souvent sur moto Jakarta attirent l’attention sur elles. Non pour la rondeur de leur forme. Mais plutôt du fait du numéro de téléphone qu’elles mentionnent juste en dessus de leur caleçon. Cette pratique qui prend de plus en plus un effet de mode chez les jeunes filles de Bamako doit être interdite par la Brigade des moeurs. Elle constitue une forme nouvelle de prostitution.
Recouvrement des impôts et taxes : le fisc aux trousses des mauvais payeurs
A plusieurs endroits de la capitale, on peut constater sur les portes de certaines boutiques et magasins les avis : « fermé pour non paiement de taxes ». Une fois cet avis apposé sur la porte d’une boutique, le propriétaire doit au fisc. Malheureusement, certains mauvais payeurs font fi des injonctions des impôts. Cela avec la complicité de certains agents chargés du recouvrement.
Loulouni : des réfugiés Ivoiriens abandonnés
Arrivés à Loulouni, dans la région de Sikasso à la faveur de la rébellion en Côte d’Ivoire, 60 réfugiés Ivoiriens estiment qu’ils ont été abandonnés par le HCR. Un membre du groupe qui a souhaité garder l’anonymat nous a indiqué que depuis le 11 décembre 2005, le HCR a arrêté d’assister les réfugiés de Loulouni. Selon lui, trois jours avant cette date, des responsables du HCR sont venus leur demander de quitter le camp de Loulouni pour intégrer celui de Farangouaran. « Mais à Loulouni, où nous nous sentons bien et vivons en parfaite harmonie avec la population, nous avions refusé d’aller tout reprendre à zéro à Farangouaran » a-t-il révélé. Avant d’indiquer que leur refus de quitter le camp a été sanctionné par la reprise de tout le matériel mis à leur disposition, y compris les dabas et les charrettes. Aussi, le Camp de Loulouni n’abrite aujourd’hui que neuf familles composées d’environ 60 personnes. On y dénombre une trentaine d’enfants dont les parents sont inquiets quant à leur devenir.
Sikasso : attention aux armes de la rébellion
Avec le processus de démobilisation enclenché en Côte d’Ivoire, les populations de la région de Sikasso ne ratent aucune occasion pour exprimer leurs inquiétudes. Elles ont peur que les autorités ivoiriennes n’arrivent pas à récupérer toutes les armes entre les mains des rebelles du nord. « Nous avons peur que les rebelles ne viennent vendre leurs armes à nos populations« , s’est inquiété une notabilité de la ville. Selon un responsable des Donso (chasseurs) de la région, il ne se passe plus de semaine que des individus ne viennent leur proposer des armes de guerre. Une ancienne responsable politique de la localité a souhaité que l’Etat prenne urgemment des dispositions pour sensibiliser les populations afin que les armes de la rébellion ivoirienne n’aient pas de preneurs à Sikasso.
Journée de l’Enfant africain : le plaidoyer de la Conafe
« Droit à la protection : halte à la violence contre les enfants », c’est le thème cette année de la journée de l’enfant africain célébrée le 16 juin. Pour commémorer cette date du 16 juin 1976, jour d’hécatombe des enfants de Soweto, victimes de la barbarie du régime d’apartheid, la coalition des Ong africains en faveur des enfants (Conafe) dont le président est notre compatriote Moussa Sissoko, a décidé de monter sur le prétoire. En effet, la Conafe organise en ce jour symbolique une journée de plaidoyer en faveur de la mise en oeuvre de la charte africaine sur les droits et le bien être de l’enfant et sur le thème de cette journée.
17 juin 2006.