Deux militaires tabassés par un gardien
Dans la nuit du vendredi 24 mars dernier, deux militaires, qui ont tenté de forcer la rentrée d’un bar dancing, sis dans un quartier périphérique de la capitale, ont été sérieusement tabassés par le gardien des lieux. Celui-ci avait reçu des instructions interdisant la rentrée à tous ceux qui n’ont pas payé la modique somme de 500 F. Nos deux porteurs d’uniforme, faisant valoir leur statut, ont voulu enfreindre cette instruction. Ils l’ont appris à leur dépens.
Lutte contre les armes légères : la Belgique appuie le Mali
La lutte contre les armes légères est l’une des préoccupations de nos autorités. Dans cette lutte, notre pays est appuyé par le Royaume de Belgique. Ainsi, après la réussite de sa première phase, la Belgique vient de financer un deuxième projet pour Tombouctou et environnants. Avec plus d’un milliard de F Cfa, cette somme consistera à la sensibilisation des populations, d’une part, sur les dangers que causent les armes ; et d’autre part, à financer les micro-projets à ceux qui rendront leurs armes.
Grippe aviaire : “patrouille” ministérielle
Depuis la découverte de la grippe aviaire en Afrique, plus précisément au Nigeria où elle a commencé, les activités qui se menaient autour des volailles ont petit à petit baissé dans la plupart des pays africains. Au Mali, bien qu’aucun cas n’a été découvert, une mévente a été constatée sur le plan commercial. Or, pour développer le commerce d’un pays, il faut obligatoirement consommer les produits nationaux. Conscients de cela, le ministre de l’Elevage et de la Pêche Oumar Ibrahim Touré et trois de ses collègues du gouvernement (Industrie et Commerce, Santé et Protection civile) ont sillonné quelques points de vente de Bamako, notamment le marché « Dibida », pour appeler les populations à manger de la viande du poulet. Pour leur prouver ce qu’ils ont dit, les ministres ont dégusté de la viande du poulet sur place et devant une foule de vendeurs et de badauds.
Arriérés de bourses des étudiants gabonais au Mali : ATT sollicité
L’Association des Elèves et Etudiants stagiaires du Gabon au Mali (ASSEEGAM) traversent un moment très difficile, sinon un calvaire. Selon ces étudiants et élèves, ils sont au nombre de 300 gabonais dans les écoles au Mali dont 250 boursiers. Parmi ces boursiers 100 étudiants ont 6 mois d’arriérés . Comment cela est-il arrivé ? Selon ces étudiants, l’Etat gabonais passe d’habitude par la BCEAO qui à son tour met l’argent dans les comptes de la BDM pour payer les élèves et étudiants. Il se trouve cette fois-ci que l’argent mis à la disposition de la BDM ne concernait que les étudiants de l’année académique du mois de janvier 2006 et qui sont inscrits sur la liste additive. Alors que les boursiers de l’année 2005-2006 ont encore 6 mois d’arriérés. Selon cet étudiant Gabonais, W.T. « nous dormons d’un seul oeil« . Toutes les démarches effectuées au niveau des banques, de leur Consulat au Sénégal ont été vaines, ont-ils dit. Par conséquent, ces étudiants et ces élèves Gabonais demandent au Président ATT et aux autorités Maliennes un geste de la Solidarité. « La plupart d’entre nous ne savent plus ce qu’il faut faire ? », a dit un d’entre eux. Et, nous pensons que nos soupirs seront entendus ont-ils indiqué.
Pagaille du Rail-Da : les autorités du District inter pellées
Les autorités du District ont-elles été bien inspirées de transférer à l’espace dit « Promenade des Angevins » la place des Sotrama, ces véhicules de transport reliant les différents quartiers de la capitale ? Le doute est permis. En effet, cette « Promenade des Angevins » est devenue un haut lieu de pagaille à cause de l’indiscipline des chauffeurs de ces véhicules de transport. De jour comme de nuit, une ambiance malsaine y règne, à cause de la présence également de petits malfrats prêts à détrousser les citoyens. La nuit, c’est le lieu de tous les brigandages et autres trafics illicites. Dire que ce même endroit est situé à quelques mètres seulement de l’Assemblée nationale, c’est tout simplement révoltant.
Finances : la Femafoot à genoux
Le conseil extraordinaire de Ségou serait-il menacé ? Du moins sur le plan financier. La question mérite réponse. En effet, la fédération malienne de football n’aurait pas les moyens pour supporter l’organisation. C’est pourquoi, elle aurait introduit, hier, auprès du département des sports une demande d’aide financière. En attendant, la réponse du ministre, Malifoot aurait par ailleurs multiplié des demandes d’aide à l’adresse d’autres structures (étatiques et privées). Seule la prise en charge des délégués et invités serait pour l’instant prévue.
29 mars 2006.