Crise à la Flash : menace sur l’année scolaire
A peine un mois après le démarrage effectif des cours à la Faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences humaines (FLASH) de l’Université de Bamako, une crise secoue de nouveau la Faculté. Des membres de l’Aeem essaient de se justifier.
Cette crise qui a commencé hier par une grève de 24 heures risque de perdurer si une solution efficace n’est pas vite trouvée.
Dans les milieux scolaires maliens, une grève de 24 heures est devenue monnaie courante, mais les circonstances qui entourent le « mot d’ordre » d’hier sont très révélatrices de la menace qui plane sur l’année scolaire.
En effet, le Comité Aeem de l’établissement réclame le paiement immédiat des trousseaux après, disent-ils, plusieurs mois de la rentrée officielle des classes.
« Le mot d’ordre est de 24 heures. Camarades, rentrez à la maison et préparez-vous pour des actions futures« , a martelé Mahamane Maïga, secrétaire administratif de l’Aeem de la Flash.
Il faut rappeler que Mamoutou Koné, vice-président de la Cellule de crise de l’Aeem comparaîtra ce mardi 21 mars 2006 devant le Conseil de discipline de l’Université de Bamako.
D’autres de ses compagnons ont été entendus par des services judiciaires sur des motifs anti-disciplinaires.
Pour manifester leur indignation face à ces mesures, les grévistes auraient opté pour la mobilisation des étudiants à la base pour faire pression sur l’administration scolaire.
Cette crise, si elle continue, risque de paralyser la suite de l’année universitaire qui avait déjà pris un retard de plus de trois mois.
21 mars 2006.