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Pourquoi cette affirmation ? Les raisons en tant* bien simples. Ce que l’on déplore surtout, c’est le retrécissement de débouchées pour ceux qui étudient dans les établissements coraniques.

Ils ont, en général, du mal a avoir des orientations après le DEF ou le baccalauréat, leur permettant de préparer leur avenir, d’avoir l’opportunité de poursuivre leurs études au niveau supérieur en vue de l’obtention d’un emploi décent comme leurs colllègues des écoles françaises.

Cela explique que jusque là, les autorités font la part belle aux élèves des écoles françaises. Il s’agit bien d’une injustice, peut-être pas voulue mais dont les préjudices se font continuellement sentir. Cela pose du coup la problématique du développement de l’école coranique au Mali.

Nombre d’entre les élèves de ces écoles deviennent des enseignements de langue arabe dans les écoles coraniques. Le salut de certains vient de l’obtention de bourses d’études à l’étranger.

Ainsi, avec le niveau supérieur, ils peuvent devenir des traducteurs. Mais, force est de constater qu’il n’est pas facile aujourd’hui d’avoir des bourses d’études pour l’etranger.

LE ROBINET FERME DEPUIS 2002

En effet, selon les informations que nous avons pu recueillir çà et là, il y a un blocage dans le départ des élèves coraniques détenteurs de bourses d’études, notamment sur l’Egypte. Il s’agit de deux groupes :
ceux de 2003 et ceux de 2004.

En 2003, il a été organisé un concours à l’intention des élèvs de l’école coranique niveau DEF. C’était le 10 Août 2003. Ce sont 25 d’entre eux qui ont été admis et ils ont reçu leur décision le 24 décembre de la même année. Les membres de ce premier groupe avaient pris des passe-ports, fait des vaccinations et étaient déjà prêts pour effectuer le voyage.

Mais, par la suite, il s’est posé un problème de billet. Et depuis, les interessés sont toujours dans l’attente. Pendant que ce problème est en instance, une vingtaine d’élèves ont été admis au concours le 18 avril donc sont devenus bénéficiaires, à ce titre, de bourses d’études pour l’Egypte.

Les deux groupes sont, à présent dans l’attente. Ils sont en proie à des inquiétudes, en raison d’un problème de billet d’avion. A quel niveau se trouve alors le blocage ?

Du côté du Ministère de l’Education nationale ou de l’Ambassade d’Egypte au Mali ? Selon les informations que nous avons pu glaner çà et là, il ressort qu’au niveau du ministère de l’Education, le chef de cabinet explique qu’il n’a pu rencontrer l’Ambassadeur d’Egypte au Mali.

Aussi, côté Ambassade on avance qu’il y a des difficultés d’obtenir de l’audience avec le ministre de l’Education nationale. C’est bientôt la rentrée scolaire, mais jusque là, il n’y a rien de concret.

Alors, à quel niveau se trouve vraiment le problème ?
Rappelons qu’auparavant, c’est l’Egypte qui envoyait les billets, mais, après 2002 il n’y a plus de billets en provenance de ce pays. Il importe de trouver rapidement une solution à cette situation qui n’a que trop duré.

Moussa SOW

31 août 2005