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Le ministre a rappelé que ce projet est à la fois important et original. Selon lui, il vise la réconciliation des populations avec leur tradition millénaire avec les éléphants dans cette aire malgré la sévérité du climat et la fragilité des écosystèmes.

Il a aussi estimé qu’il vise la mise en œuvre de la politique de développement durable et la lutte contre la pauvreté. Mieux, le ministre a indiqué que le projet marque la consécration de la politique de décentralisation à travers la responsabilité à la base.

Nancoma Keita a ensuite estimé qu’au-delà de l’implication des populations dans la mise en œuvre du projet, il s’agira d’opérer à leur profit le transfert total de la maîtrise d’ouvrage au terme des trois premières années par l’opérateur.

« Ceci atteste bien la volonté de l’Etat de jouer son rôle de formulation politique, d’orientation, d’encadrement et de recherche d’opportunités en mettant l’acteur rural au centre du projet« , a déclaré le ministre de l’environnement et de l’assainissement.

Avant d’ajouter que le projet, en choisissant de se mettre à la croisée des chemins entre la lutte contre la pauvreté et la mise en œuvre de la décentralisation, ambitionne d’inverser les tendances de dégradation des écosystèmes dans sa sphère d’influence en créant toute la quiétude nécessaire pour les espèces naturelles ou sauvages, végétales ou animales.

Si le projet doit assurer la protection de l’environnement, le ministre Nancoma Keita a instruit qu’il prenne en compte des investissements appropriés à séparer utilement la faune sauvage du cheptel domestique en sécurisant chacun dans ses aspirations de promotion qualitative.

Au nom du gouvernement, le ministre a remercié la Banque mondiale et la coopération française pour leur engagement aux côtés du Mali.

D’un coût total de 4 milliards de FCFA, le projet est financé à 60% par le fonds pour l’environnement mondial, 20% par le fonds français pour l’environnement mondial, 19% par le gouvernement de la république du Mali et 1% par les communautés bénéficiaires.

Les membres du comité de pilotage ont approuvé le programme annuel 2006 et le budget y afférent.

Assane Koné

31 mars 2006.