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Avec un total bilan passé de 98 milliards de F CFA en 2005 à 131 milliards de F CFA en décembre 2006, soit une croissance de près de 35 %, la Banque internationale pour le Mali (BIM-SA) vient de réaliser le meilleur exercice de toute son histoire. Et le conseil d’administration, à l’issue de sa 23e session jeudi dernier, n’a pas manqué de fêter un tel succès.

La Banque internationale pour le Mali (BIM-SA) se porte bien, très bien même. Le commentaire du jeune PDG de cet établissement financier, Mamadou Igor Diarra, à la 23e session du conseil d’administration, traduit la bonne santé financière de cette banque mal en point il y a moins d’une année.

En effet, si l’on s’en tient aux états financiers présentés aux administrateurs, le total bilan est passé de 98 milliards au 31 décembre 2005 à 131 milliards de F CFA au 31 décembre 2006, soit une croissance d’environ 35 %. « Nous avons dépassé toutes les prévisions en matière de collecte des ressources et de distribution de crédits dont les niveaux satisfaisants au 31 décembre 2006 se situent à 120 milliards de F CFA et 88 milliards de F CFA contre respectivement 90 milliards et 60 milliards de F CFA au 31 décembre 2005 », a exposé le PDG de la banque M. Diarra avant d’ajouter que « notre réseau de points de vente est passé de 15 à 49, soit une progression de plus de 30 points, replaçant notre établissement dans le peloton de tête des banques de notre place ».

Et pour compléter la liste des bonnes nouvelles, la banque a pu piloter avec satisfaction le plus grand chantier de son existence en réalisant avec succès la migration informatique vers un logiciel bancaire de la dernière génération. Le président du conseil d’administration a résumé ce succès par deux mots clés : croissance et rentabilité. « Croissance des dépôts consécutive au dynamisme de nos équipes, croissance des crédits due au professionnalisme dont nos commerciaux et analystes ont su faire montre et aussi croissance des créances recouvrées qui ont dépassé plus de 4 milliards de F CFA. Les performances sont plus éloquentes, de la situation déficitaire en 2005, le résultat net après provisions et impôts s’établit en fin 2006 à 2 milliards 643 millions de F CFA, soit un des meilleurs rendements des fonds propres de notre sous-région ».

Rayonner davantage

Aux dires de M. Diarra, cette réussite est due aux 200 collaborateurs de la BIM-SA, à l’œuvre dans toutes les agences et au siège qui se sont courageusement sacrifiés pour relever tous ces défis.

Cependant, ajoutera-t-il, ce succès ne doit pas être un motif de relâchement des réformes énergiques entreprises mais plutôt doivent être un facteur d’encouragement, car la banque peut encore rayonner davantage.

Pour y parvenir, l’établissement a reçu l’aval de son syndicat qui a promis de redoubler d’efforts. Son secrétaire général, Baba Sidibé, a salué les efforts soutenus de la direction pour une politique valorisante des ressources humaines avec la prise en compte des préoccupations essentielles des travailleurs : l’assainissement du climat social, la prise en charge de la police d’assurance-maladie, la reprise de la formation du personnel, la promotion interne, la modernisation de l’outil de travail, etc.

Ousseyni Guindo a, au nom des administrateurs, félicité la direction et les travailleurs pour les résultats obtenus et les ont exhortés à poursuivre les efforts en vue de parachever le redressement de l’établissement.

Pour les perspectives, la BIM-SA compte poursuivre son agenda 2007, qui intègre la formation et le renforcement de la capacité des ressources humaines, la finalisation des procédures administratives et comptables consécutive à la réorganisation, la consolidation des acquis doublée d’une nécessité de stabiliser le nouveau système d’information.

A noter que les administrateurs ont observé une minute de silence à la mémoire de deux travailleurs Djanfa Coulibaly et Diarra Fanta Coulibaly, décédés au cours de l’exercice dernier.

Sidiki Y. Dembélé

28 mai 2007.