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Cette initiative est venue de Thierry Bocoum et de Mamadou Coulibaly, ancien directeur de la SOMIEX, ancien Conseiller de la Présidence, aujourd’hui industriel de son état.

C’est en 1952 que le premier club de la 2CV a vu le jour en France, soit quatre ans après la présentation de l’auto. Le bouillonnant  » Club des 2CV de l’Orléanais  » puisqu’il s’agit de lui, alignait dans les fifties ses 2CV ou Dagonnet au départ des rallies régionaux et nationaux.

Ce club traversa les décennies en étant la seule structure en France ayant pour vocation de regrouper les 2CV et ses amateurs. Et c’est en 1975 qu’a eu lieu, à Pitoeka en Finlande, la première rencontre mondiale des amis de la 2CV, la présence française était pour le moins discrète.

Aujourd’hui, plus de 148 clubs existent en France contre 230 en Allemagne. Au Mali, les propriétaires ou amateurs des automobiles Citroën 2CV veulent également créer un club. C’est pourquoi, ils se sont donné rendez-vous, le samedi 4 février, au restaurant « Chez Thierry » sis à Quinzambougou pour échanger.

Ils étaient nombreux à faire le déplacement. Selon l’un des initiateurs de cette rencontre, Mamadou Coulibaly qui n’est plus à présenter pour avoir servi pendant longtemps différentes sociétés et été Conseiller à la Présidence, avant de se lancer dans l’activité industrielle.

Selon lui, cette rencontre n’est qu’une prise de contact entre les propriétaires de la 2CV. Ce qui aboutira, dans les jours à venir, à la mise en place d’un bureau qui permettra de préserver cette partie du patrimoine automobile français qu’est la 2CV.

Il s’agit de préserver ou sauver les 2CV encore en circulation. Près de 100 véhicules 2CV ont été recensés uniquement à Bamako.

« Avec le club des amis de la 2CV, les propriétaires de cette voiture peuvent facilement trouver les pièces sur commande en Europe. Ce qui n’est pas possible actuellement. Puisque la fabrication de la 2CV a été arrêtée depuis 1990. C’est le club qui permettra aux usagers de bénéficier des stocks des pièces » a déclaré Mamadou Coulibaly.

En tout cas, le souhait le plus ardent des initiateurs est d’atteindre une dimension nationale.

Alou B HAIDARA

06 février 2006.