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Une délégation du Département fédéral suisse des Affaires étrangères (DFAE) est arrivée hier en Libye, pour deux jours. Elle a pour mission de résoudre la crise diplomatique qui oppose Berne à Tripoli depuis l’été dernier. Une crise qui a débuté avec l’arrestation d’un des fils du guide libyen pour mauvais traitements contre ses employés, une Tunisienne et un Marocain lors d’un séjour à Genève. Le fils a été blanchi par la justice, mais la Libye réclame depuis des excuses. En octobre la Libye a suspendu ses livraisons de pétrole à la Suisse, dont 20% du brut provient de Tripoli. La Libye a également annoncé qu’elle allait retirer ses avoirs des banques suisses, avoirs qui s’élèveraient à 7 milliards de dollars. Et fin décembre, c’est la compagnie aérienne Swiss qui est interdite de survoler le territoire libyen. Officiellement, pour des raisons techniques. Il y a dix jours encore les autorités du canton de Genève estimaient que même si la police avait fait preuve « de manque de doigté » en arrêtant le fils Kadhafi, cela ne justifiait pas de présenter des excuses. (Rfi)