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Le président américain Barack Obama a annoncé lundi une diplomatie plus active envers le régime soudanais, renforçant à la fois les incitations et la menace de sanctions, en particulier au cas où se poursuivrait le « génocide » au Darfour. Khartoum a dit constater des « points positifs » dans la nouvelle politique des États-Unis, Ghazi Salaheddine, conseiller du président soudanais Omar el-Béchir, y voyant « une stratégie d’engagement et non pas d’isolement ».Il a toutefois qualifié de « malencontreuse » l’utilisation par Washington du mot « génocide » au sujet du Darfour. L’administration Obama a promis de veiller à la mise en œuvre de l’accord fragile signé en 2005 entre Khartoum et la rébellion au sud du pays, qui prévoit des élections en 2010 et un référendum d’autodétermination en 2011.Autre aspect de la révision, Washington promet de peser auprès des autres pays, comme la Chine qui puise du pétrole au Soudan, pour « traduire la préoccupation internationale en véritable engagement international ».
AFP.